Résumé du livre Sirius, le chien qui fit trembler le troisième Reich - Jonathan Crown
Né Levi dans le Berlin des années 30, rebaptisé Sirius pour plus de sécurité, ce brillant fox-terrier ne sait pas seulement faire la pirouette à la demande et singer le salut nazi : il communique par abois codés. Fuyant le IIIe Reich avec sa famille, les Liliencron, il ne tarde pas à faire la conquête du Tout-Hollywood. Chien savant à l'écran, star de la Warner, vedette de cirque, ses pas le ramèneront dans son Allemagne natale, aux côtés d'un maître à petite moustache... Sirius, ou l'agent double le plus poilu de l'Histoire !
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Sirius, le chien qui fit trembler le troisième Reich - Jonathan Crown
"Sirius, le chien qui fit trembler le troisième Reich" est presque un ovni littéraire, que ce soit dans le style d'histoire ou dans la plume de Jonathan Crown. Une chose est sûre, ce roman ne plaira pas à tout le monde, loin de là, j'en suis certaine.
Tout d'abord, l'histoire est presque tout le temps racontée du point de vue d'un chien, principe auquel déjà, il faut accrocher et puis le style est, dans l'ensemble, assez loufoque. Je ne m'attendais pas à quelque chose de très réaliste, mais là, on est pratiquement dans le vaudeville parfois. J'avoue avoir préféré la deuxième moitié de ce roman, plus centrée vraiment sur l'Allemagne avec Hitler à sa tête. J'ai aimé le début du roman dans lequel on voit l'arrivée de la haine contre les Juifs et la fuite forcée de la famille, mais l'arrivée à Hollywood et leur vie là-bas m'a moins intéressé.
En fait, ce roman m'a un peu fait penser dans son procédé général, au film Forest Gump. En effet, un peu comme Forest, le chien Sirius va traverser différents moments marquants de l'histoire hollywoodienne ou allemande des années 40. On y retrouve aussi des références au cinéma américain. Je trouve ça sympa même si je pense être peut-être passée à côté de certaines choses, car je ne suis pas très connaisseuse des films de cette période.
Le personnage de Sirius est assez drôle et attachant et par son biais, l'auteur se moque ouvertement aussi bien du show-business hollywoodien que d'Hitler et de la pensée nazie. C'est un roman dans lequel on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer, car c'est presque une succession de paragraphes courts qui manquaient parfois pour moi de cohérence et de liant.
Et puis si certains passages prêtent à sourire, je n'ai pas non plus franchement ris. Ne lisez pas ce roman pour son côté historique, de ce point de vue là, vous n'apprendrez rien. L'Histoire n'est presque qu'un prétexte à ce récit. C'est pour moi une critique un peu cynique et une histoire dans laquelle le destin prend une part importante. Petit bémol, pour la fin qui m'a un peu déçue, mais là, c'est vraiment personnel. Disons que je trouve un élément de cette fin dommage et surtout, j'ai du mal à en saisir le sens.
Une fois de plus, une lecture pas désagréable, mais qui m'a laissé un goût de "bof" et surtout un roman dont je ne me souviendrai pas d'ici peu de temps.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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