6 préjugés concernant Stephen King
Une chronique littéraire par Read. En tant que lectrice et fan de Stephen King, lorsque je parle de cet auteur, il n’est pas rare que
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Une chronique littéraire par Read.
Aujourd’hui, je vous propose de parler découverte d’auteur, de parler horreur, mais pas que, bref, de parler de Stephen King.
Il y a de nombreuses années maintenant, alors que j’étais pré ado, j’ai découvert un peu par hasard, comme beaucoup d’entre nous, un auteur qui, à l’époque, m’a fait passer quelques nuits blanches, j’ai nommé : Stephen King. À l’époque, je n’imaginais pas à quel point cet écrivain deviendrai important pour moi, à quel point je plongerai tête baissée dans son univers et aujourd’hui, alors que j’ai bien entamé la trentaine, je peux dire que c’est mon auteur favori entre tous.
Il est donc logique que je vous en parle fréquemment (très fréquemment même) et je pense que l’une des questions que je reçois le plus est sans aucun doute : « J’ai envie de découvrir Stephen King, par quel livre me conseilles-tu de commencer ? « .
Vaste question à laquelle je vais tenter de répondre aujourd’hui, ou en tout cas de vous aiguiller au mieux, en tentant d’aller à l’essentiel, car quand on me lance sur mon romancier favori, je pourrais parler pendant des heures et vu la bibliographie du monsieur, il y a clairement matière à déblatérer pendant un moment !
Je le précise tout de suite, je ne suis pas une spécialiste de Stephen King, je ne l’ai pas étudié, je n’ai pas fait de thèse sur lui, je n’ai même pas encore lu toute sa bibliographie ! (Même si c’est un but que je me suis fixé, pour le moment, je n’en ai lu que 34.). Je ne suis qu’une lectrice qui aime son style et son univers et les réponses que je vais vous proposer aujourd’hui ne sont pas une vérité absolue, juste le reflet de mes propres réflexions.
De plus, pour écrire cet article je ne me suis appuyé que sur les romans que j’ai déjà lu de lui, or comme je l’ai dit, il m’en reste encore beaucoup à découvrir (Il faut dire que Monsieur King a de la bouteille et qu’en plus, il se paye le luxe d’être extrêmement prolifique.). Il n’est donc pas du tout impossible que je vous propose une sorte de mise à jour de cet article plus tard, car forcément, j’aurais lu d’autres titres de lui et mes réponses auront peut-être évolué.
La première chose que je demande lorsque quelqu’un me pose LA question fatidique « Par quel roman commencer pour découvrir King » c’est tout d’abord de savoir quel genre de livres la personne aime lire.
Parce que contrairement à la croyance populaire, non Stephen King n’a pas écrit que de l’horreur, non, il ne propose pas que des romans crades qui fichent la frousse à chaque page. Même s’il s’est fait connaître, c’est vrai, avec des romans plutôt horrifiques (et encore, je trouve que c’est faire une lecture assez simpliste et survolée finalement que de dire ça.), il est franchement réducteur de ne le voir que comme le maître de l’horreur. C’est réducteur et en plus, je suis certaine que cela ferme des portes à tout un pan de lecteurs qui du coup ne se lancent pas à la découverte de ses écrits par peur d’avoir peur.
Il faut savoir que Stephen King est un vrai touche-à-tout de l’écriture et lorsque l’on regarde l’ensemble de sa bibliographie, on se rend compte qu’il a écrit dans pratiquement tous les genres littéraires (genres qu’il n’hésite pas bien souvent à mélanger.) : fantastique, fantaisie, apocalyptique, post-apocalyptique, horreur, contemporain, conte, polar, thriller… Je pense qu’à peu près tout y est passé, même la romance. Et oui, cela étonne toujours lorsque je dis que King écrit des histoires d’amour. De même lorsque je dis que j’ai lu dans ses romans, les plus belles histoires d’amour que j’ai pu lire jusqu’à présent en littérature, et pourtant, c’est vrai.
Alors pour répondre au mieux à cette question fatidique, une bonne fois pour toutes, je vous propose que l’on aborde les œuvres de Stephen King par thématiques, selon ce que vous aimez et du coup selon ce que vous aimeriez retrouver chez le lui. C’est parti !
Ce livre a l’avantage (pour les puristes et les maniaques de la chronologie) d’être le premier roman publié de Stephen King. Finalement, comme point de départ, ça tombe assez sous le sens non ?
Ce court roman se lit très facilement. Il aborde les questions de la religion, du harcèlement, mais aussi de l’émancipation puisqu’au-delà de la symbolique de ses premières règles Carrie va surtout se révéler et faire enfin ses propres choix.
Ce n’est pas à proprement parler un roman horrifique même si certains passages sont un peu durs. Attention par contre, Carrie ayant des pouvoirs de télékinésie, forcément, il y est un peu question de fantastique.
Là encore, c’est un roman court, mais fort en émotions. Une fois de plus, l’histoire est très concentrée en termes de lieux et de personnages.
Si pour beaucoup Cujo n’est ni plus ni moins qu’une histoire de gros chien enragé, en réalité, c’est bien plus que cela. Ce roman aborde de nombreuses thématiques sur la famille.
Attention aux lecteurs sensibles, certains passages sont très stressants et Stephen King n’hésite pas à malmener le lecteur dans ses sentiments. Pas de fantastique dans ce celui-ci !
C’est l’un de mes romans de Stephen King préférés. En plus d’être assez court, il a pour moi un gros plus : son originalité.
En effet, ce titre est particulier dans sa construction puisque ce n’est qu’un long monologue de Dolorès Claiborne, à la première personne donc, qui va raconter sa vie et son passé parce qu’elle est accusée du meurtre de sa patronne. La construction est originale et diabolique d’efficacité.
Si le style peut au départ un peu surprendre, on s’y fait très vite d’autant plus que l’histoire est donc portée par le personnage de Dolorès Claiborne qui est un personnage que j’aime beaucoup, une femme de caractère qui s’est battu toute sa vie pour rester fidèle à elle-même, à ses convictions, à toujours agir pour le mieux, que ce soit pour ses enfants ou autres.
Un super roman centré sur un personnage avec en plus de ça des petites surprises par-ci par-là. Dolorès Claiborne est selon moi une chouette porte d’entrée dans l’univers de Stephen King, d’autant plus si vous aimez les huis clos, les personnages forts et le suspense.
Blaze est paru à l’époque sous le pseudonyme de Richard Bachman et pour une raison que je ne m’explique pas trop, il est très peu connu alors que là aussi, c’est l’un de mes romans préférés de l’auteur.
Peut-être parce que ce titre est une sorte de réécriture de « Des souris et des homme » de Steinbeck à la sauce King. Toujours est-il que cette histoire est poignante et là encore, centrée finalement sur un personnage principal.
Pourquoi pas débuter avec un recueil de nouvelles ? Après tout, rien ne vous oblige à lire tout le recueil d’un coup.
Dans ce cas, je recommanderai Différentes saisons, un très bon recueil de 4 nouvelles (dont une seule contient du fantastique dans mon souvenir). C’est en autre dans ce recueil que l’on retrouve la nouvelle ayant donné lieu au très bon film « Les évadés » ainsi que celle qui a inspiré le film « Stand by me » que je n’ai pour le coup pas encore vu, mais dont je n’ai entendu que du bien.
Bon, c’est bien beau tout ça, mais même si comme je l’ai dit, Stephen King ne fait pas que de l’horreur, il a tout de même été connu à la base pour ça et il faut reconnaître qu’en la matière, il n’a pas volé sa réputation de maître de l’horreur.
Et même si la littérature de l’horreur n’attire pas tous les lecteurs, loin de là, il n’’en reste pas moins que pour certains, c’est justement cela qu’ils ont envie de retrouver chez King.
Si c’est votre cas, que vous avez envie de frissonner, de vous prendre un petit shot d’angoisse, voire de vous confronter à vos plus grandes peurs, voici les romans de Stephen King que je recommanderais.
En termes d’horreur chez Stephen King, c’est la base. En même temps, rien de surprenant puisque hormis l’amitié, LE grand thème central de ce roman reste la peur, ou plutôt les peurs qui peuvent prendre de multiples formes selon la personne et selon notre âge. Quant à ce qui touche à l’incarnation de la peur et des phobies, il y en a pour tous les goûts.
Je reconnais avoir bien frissonné à ma lecture de Ça et certains passages sont vraiment typiques de la littérature de l’horreur. Seul bémol pour certains : oui, ce roman est un sacré pavé, divisé en plusieurs tomes dans la plupart des éditions.
Ça est donc un roman de Stephen King ultra intéressant, parfait si vous souhaitez vous faire quelques frayeurs, mais pas que, mais il est vrai qu’il faut avoir un peu de temps de lecture à lui consacrer !
Oubliez les vampires sexy qui brillent au soleil, avec Salem, Stephen King a livré sa version du mythe de vampire et il penche bien plus du côté de Bram Stoker que de Stephenie Meyer ! Dans Salem les vampires sont flippants et font main base sur une ville jusqu’à la réduire à état de ville fantôme.
Si le sang et les boyaux ne vous rebutent pas, alors foncez découvrir Salem. Mais attention, là encore c’est un roman plutôt conséquent !
J’ai lu ce Simetierre il y a peu de temps et je reconnais que je m’attendais à beaucoup plus frissonner en le lisant. On a dans ce roman une première moitié somme toute plutôt classique, dans lequel on va suivre une jolie petite famille venue s’installer à Ludlow, un petit coin de campagne du Maine et si l’on sent poindre quelques prémisses de bizarrerie et de légende indiennes anciennes, pas de nuits blanches pour autant à l’horizon.
Par contre, dans la seconde moitié, on plonge beaucoup plus allègrement dans l’angoisse, l’oppressant, l’urgence et parfois l’horreur. Simetierre n’est pas le roman de Stephen King qui m’a le plus fait frissonner, mais il fait tout de même plutôt le job en la matière.
Stephen King est donc bien souvent lu dans cette optique de frissonner, voire même, de se réfugier en boule sous la couette, mais tous les lecteurs n’aiment pas avoir peur. Et en toute logique, c’est aussi une remarque que j’entends souvent, le fameux « Je ne lis pas Stephen King car je n’aime pas les romans d’horreur et je n’aime pas avoir peur « .
Pas de panique ! L ‘ami King a bien plus d’une corde à son arc et à contrario des croyances populaires, comme je l’ai dit, il n’écrit pas QUE de l’horreur. Je dirais même que l’horreur n’est qu’un genre parmi tant d’autres qu’il explore. Et croyez-moi ou non, j’ai souvent été profondément touchée et émue en lisant certaines de ces histoires alors à tous les pétocheux, je vais tenter de vous conseiller quelques titres de Stephen King à lire si vous souhaitez être émus.
22/11/63 est sans aucun doute possible l’un de mes romans de Stephen King préférés et sincèrement, l’un des meilleurs qu’il ait écrit je pense. Ce roman (pardon, cette brique) concentre un maximum de ce que King sait faire et est un savant mélange de plusieurs genres littéraire.
Entre voyage dans le temps, enquête, faits historiques avec l’assassinat de Kennedy mais également histoire d’amour, ce roman vous fera passer par 1000 émotions. C’est également dans 22/11/63 que j’ai trouvé l’une des plus belles histoires d’amour que j’ai pu lire et vous l’aurez compris, c’est un roman riche en émotions qui normalement, devrait vous faire passer par une belle palette de sentiments.
Je sais, je sais, ce roman de King est loin de faire l’unanimité, MAIS, je pense que ce désamour est dû en grande partie à son résumé totalement trompeur. En effet, sur la quatrième on parle de fête foraine, de clown, et de peur. Alors pour la fête foraine ok, parce que c’est le décor même de ce titre, mais pour les clowns et le frisson, on repassera. Point de tout cela à l’horizon !
Joyland, c’est un roman sur le passage à l’âge adulte ainsi que sur l’amitié et l’amour. Ce que je retiens de ce roman, ce sont vraiment les sentiments, que ce soient ceux des personnages ou ceux qu’il m’a fait ressentir. Et puis je ne vous le cache pas, la fin m’a fendu le cœur et il est même possible que j’eut besoin de quelques mouchoirs.
Certes Joyland présente une minuscule touche de surnaturel et une part de mystère autour d’un vieux crime non résolu, mais je le répète, c’est vraiment un titre à lire pour faire vibrer votre cœur et mais surtout pas pour frissonner !
Le chef-d’oeuvre de King pour moi. Non je n’ai pas peur d’employer les grands mots. Un roman qui présente pour moi une sorte d’universalité, une puissance dans le message mais aussi dans ses personnages. Si vous ne chialez pas comme une madeleine à cause John Caffey c’est que vous êtes un psychopathe sans coeur. Et si vous ne craquez pas pour Master Jingle, de même.
« La ligne verte » m’a fait passer de la haine aux pleurs de tristesse en passant par la jubilation, l’admiration ou encore la joie. Ce roman ce sont les montagnes russes des sentiments. Un livre de King à lire et à relire ! Par contre, je préviens également, le film est très fidèle au roman.
En plus de l’horreur, il est souvent dit que les romans de Stephen King présentent toujours ou presque, une part de fantastique, de surnaturel, bref, d’éléments non-réalistes. C’est le cas pour certains de ses titres, mais pas tous, loin de là !
Alors si vous aimez plutôt lire du contemporain et que vous êtes totalement réfractaire au fantastique, j’ai là encore quelques titres à vous conseiller.
J’ai hésité à mettre ce roman dans cette catégorie et cela pourrait faire débat, mais très clairement, pour moi, il est à mettre ici. Jessie est là encore un roman de Stephen King particulier puisque hormis le dernier chapitre, nous n’allons être avec un huis clos mettant en scène une femme attachée à son lit, avec le cadavre de son mari à quelques mètres et que personne ne peux venir secourir.
Je ne vous cache pas que Jessie peut parfois être un peu anxiogène et qu’il est peut-être à éviter si vous êtes claustrophobe, mais ça n’en reste pas moins un très bon roman du King, pas très long, là encore centré sur un personnage central et mettant en lumière les violences faites aux femmes.
Et oui, je ne l’ai pas précisé auparavant, mais en plus d’être un très bon roman pour découvrir King, Dolorès Claiborne est aussi l’un de ses romans dans lequel il n’y a aucune part de fantastique (ok, hormis peut-être le passage de l’éclipse, mais c’est un peu tiré par les cheveux et ce passage est surtout là pour faire un lien direct avec le roman Jessie et n’a pas grande importance dans l’histoire centrale de Dolorès).
Si au contraire, vous êtes amateur de fantaisie, mais que vous ne passez pas non plus votre temps à voguer entre J.R.R Martin, Tolkien, Lovecraft, Terry Pratchett et j’en passe, bref, si vous aimez le fantastique et le paranormal, mais à petite dose, dans ce cas, je vous conseillerais plutôt les livres ci-dessous.
Dead Zone est l’un de mes King préférés et pour cause, j’ai adoré l’histoire, je l’ai trouvé très bien rythmé et comme en plus de ça je me suis beaucoup attaché au personnage principal, forcément, tous les ingrédients étaient réunis pour une lecture réussie.
Ce titre pour moi est un roman contemporain, avec un soupçon de suspense et également (et c’est ce qui nous intéresse pour cette catégorie.) une touche de surnaturel.
En effet, John Smith, notre personnage principal, va, suite à un accident, développer des visions à propos des gens qu’il touche. Des visions du passé ou du futur. Alors certains d’entre vous croient peut-être dur comme fer à la médiumnité et dans ce cas, pour vous, cela n’a rien de fantastique ou de surnaturel, mais si j’écoute la majorité, je pense que Dead Zone à tout à fait sa place ici !
Revival est un titre que je rapprocherai un peu de Dead Zone. J’ai d’ailleurs lu les deux romans à peu d’intervalles et les deux m’ont semblé similaires sur beaucoup de points.
Dans Revival, on va suivre Jamie sur de nombreuses décennies et sa relation avec le jeune pasteur de sa ville natale. Un pasteur qui présente de troublant dons pour l’électricité et c’est ce personnage qui va apporter bla touche de surnaturel à ce roman. Hormis donc ce détail, le reste de l’histoire pour moi tient plus du roman contemporain.
Revival est un roman de Stephen King là encore bien équilibré et pas trop long, qui peut tout à fait plaire au plus grand nombre.
Rose Madder est un roman très sombre, qui aborde en particulier et en profondeur la question des violences envers les femmes, des emprises dans le couple, mais aussi des hommes toxiques (voire carrément psychopathe).
Ce titre est en grand partie un roman de type plutôt contemporain puisqu’on y suit Rosie qui va un jour enfin quitter son mari pour trouver refuge dans un foyer pour femme battue et qui va tout faire pour reconstruire sa vie. Néanmoins, la rencontre de Rosie avec un tableau, un jour, va faire basculer ce roman vers une assez grosse part de fantastique.
Cette incursion fantastique peut paraître parfois un peu déroutante, mais elle apporte un autre angle de lecture et sert une métaphore intéressante.
Quand je dis que Stephen King s’est essayé à de nombreux genres littéraires, ce n’est pas pour rire puisque, principalement avec ses romans signés Richard Bachman, il a aussi exploré des univers de type plutôt dystopiques.
Donc si vous avez la SF et la dystopie dans ce cas, je vous recommande de vous pencher sur les romans ci-dessous.
Là aussi, c’est l’un des premiers King que j’ai lu et là aussi, je sais qu’il ne fait pas forcément l’unanimité, mais pour moi, c’est un vrai roman coup de poing.
Le principe ? On réuni 100 garçons ados et pré-ados (dans mes souvenirs, ils sont 100, ne me clouez pas au pilori si ma mémoire est quelque peu défaillante.) et on les fait marcher sans possibilité de s’arrêter. S’ils s’arrêtent ou s’ils marchent trop lentement, ils reçoivent un avertissement. Au deuxième ou troisième avertissement, ils se font purement et simplement exécuter. Et pour corser encore un peu le jeu, ils doivent marcher jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un survivant.
Marche ou crève est un roman plutôt court de Stephen King, assez condensé que ce soit en termes de décor, de nombre de personnages ou même de concept, mais c’est aussi un roman fort, entre la dystopie, le roman initiatique et le drame.
C’est un titre qui décortique les sentiments humains, l’amitié et qui fait aussi une certaine critique de la société. Oui, la fin est ouverte et cela gênera probablement des lecteurs, mais ça n’en reste pas moins pour moi un titre à découvrir.
Autre Bachman, autre univers de type dystopique et futuriste. Les deux romans ont pas mal de points communs puisque dans les deux, on va suivre un jeu populaire dans lequel la mort est au rendez-vous. L’occasion de critiquer ouvertement la télé-réalité, mais aussi de mettre en avant les vils travers de certains êtres humains et ce qu’ils sont parfois prêts à faire pour l’appât du gain.
Running man, c’est l’histoire d’un homme qui vit dans une société inégale au possible et qui va se lancer dans une course-poursuite dans laquelle il risque sa peau dans l’espoir d’avoir assez d’argent pour sauver sa petite fille.
Comme bien souvent avec les titres signés Bachman, c’est un roman sans concession, à l’univers bien noir qui n’est finalement qu’une version un poil plus poussée et pessimiste de notre société actuelle.
On reproche souvent à Stephen King de longues descriptions. C’est vrai que parfois il en fait un peu trop, mais en règle générale, ces descriptions ne sont pas là pour rien et bien souvent, elles sont particulièrement redoutables pour mettre en place une ambiance, assez prenante, angoissante voire carrément flippante parce que bon, on reste chez King et que dans ses univers, il y fait rarement bon vivre !
Alors si vous aimez les romans d’ambiance, je vous recommande chaudement les titres suivants.
Oubliez Cubrik, oubliez les jumelles et Nicholson congelé jusqu’à la moelle. Le roman Shining, au-delà de son intérêt pour le traitement des thématiques de la dépendance, de l’alcoolisme, de la famille et des violences intrafamiliale, c’est également un formidable roman d’ambiance.
Imaginez-vous, alors que vous n’êtes pas très bien dans vos baskets et que vous luttez contre l’envie de vous réfugier dans la bouteille, être enfermé avec femme et enfant dans un hôtel totalement désert, perché sur la montagne et qui semble comme habité par une force oppressante qui ne vous veut pas que du bien. Avouez, ça fait u peu flipper quand même.
Je garde de ma lecture de Shining le souvenir d’un roman à l’ambiance particulièrement bien travaillée, où le bizarre et l’horreur peuvent surgir à chaque page et dans lequel l’hôtel Overlook exerce sur les personnages son aura maléfique.
Salem est loin d’être mon King favori mais je reconnais que là encore, Stephen King a vraiment bien réussi sont ambiance. Tout au long de l’histoire, on sent qu’il plane sur la ville de Salem’s Lot un relent de noirceur et parfois carrément d terreur.
On sent que cette ville renferme quelque chose de mauvais, qu’elle a presque une conscience à part entière et croyez-moi cette conscience n’a qu’un but, broyez votre âme. C’est le genre de ville que, sans savoir vraiment pourquoi, on a envie de fuir à toutes jambes, juste parce qu’on ressent au fond de soi que le Mal vit là, comme si notre instinct primitif prenait le dessus.
Si l’histoire de Salem ne m’a pas totalement embarqué, l’ambiance, elle était particulièrement réussie et m’a peut-être même fait dresser quelques poils.
Si vous suivez la chaîne ReadTrip, il y a de fortes chances que comme moi, vous ayez un gros penchant pour les polars et les thrillers.
Dans ce cas, si c’est le genre de littérature qui vous botte, sachez qu’en la matière Stephen King a également de quoi vous ravir. Si vous aimez le thriller et le suspense, alors je vous recommande ces romans-ci.
Inévitable. Mr Mercedes est le premier tome d’une trilogie et c’est certainement le titre le plus estampillé « thriller » de l’auteur.
Tout l’enjeu de ce roman va être pour un trio d’enquêteurs assez improbable et un brin bras cassés, de mettre hors d’état de nuit un tueur psychopathe surnommé Mr Mercedes.
En plus d’être hyper bien rythmé et entrainant, Mr Mercedes met en place des personnages que l’on suivra durant plusieurs tomes, que j’ai adoré et auxquels je me suis profondément attaché.
Je pense que Misery est le premier King que j’ai lu (avec Différentes Saisons) il y a de ça presque 20 ans et si je ne m’en souviens pas en détails, je me souviens par contre parfaitement de l’angoisse et du suspense insoutenable qui ne fait que grimper au fur et à mesure des pages.
Dès que Paul se fait kidnapper par Annie, sa plus grande fan, on sait que les choses vont mal tourner et tout au long du roman on ne cesse de se demander si Paul Sheldon va pouvoir sortir vivant de ce bourbier.
Alors, ok, le suspense n’est pas l’élément le plus important de Joyland, mais, comme je l’ai dit, il y a tout de même dans ce titre un mystère qui plane autour du meurtre d’une jeune femme, qui a eu lieu, il a plusieurs décennies dans le parc d’attraction où travaille notre personnage principal.
Il va donc mener sa petite enquête sur le sujet. Arrivera-t-il à enfin percer le secret de ce crime et à en identifier l’auteur ? Pour le savoir, il faudra lire le Joyland !
Enfin, si vous n’avez pas froid aux yeux, que vous êtes un peu barge et que vous souhaitez tout de suite plonger tête baissée dans l’univers de Stephen King, de sauter dedans les deux pieds joints et vous faire engloutir par la patte du maître alors dans ce cas, je vous recommanderai, sans véritable ordre de préférence : Ça, Le fléau, 22/11/63, Simetierre. Oui, ce sont des romans assez longs (voire trèèèèès longs) mais je trouve qu’ils reflètent parfaitement l’essence de l’écriture du King.
De plus, ce sont des romans importants dans son miltivers et aussi des titres qui abordent des thématiques récurrentes dans ses œuvres.
Il y a une autre question que l’on me pose très souvent en rapport avec Stephen King et qui est : Quel est le titre qui pour toi représente le mieux cet auteur ? 22/11/63. Pour moi, il y a tout King dans ce titre. Que ce soit dans le mélange des genres, dans les thématiques abordées qui sont chères à son cœur et que l’on retrouve régulièrement dans ses œuvres, ou encore par les très nombreuses connexions faites avec ses autres romans, c’est un sacré condensé de ce qu’il sait faire.
J’espère que cet article n’aura pas été trop indigeste et surtout, qu’il aura enfin pu répondre à cette question « Par quel roman me conseilles-tu de commencer King ? ».
Cet article de blog m’a d’ailleurs demandé par mal de travail, de temps et de préparation alors si il vous a plut, n’hésitez pas à le partager auprès des lecteurs encore indécis à découvrir Stephen King.
Vous êtes déjà un lecteur des livres de Stephen King ?
N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience de lecture en la matière et à nous indiquer en commentaire avec quel roman vous avez découvert cet auteur.
Une chronique littéraire par Read. En tant que lectrice et fan de Stephen King, lorsque je parle de cet auteur, il n’est pas rare que
« J’ai envie de découvrir Stephen King, par quel livre me conseilles-tu de commencer ? « .
Vaste question à laquelle je vais tenter de répondre aujourd’hui, ou en tout cas de vous aiguiller au mieux, en tentant d’aller à l’essentiel.
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