Résumé du livre La reine des terminus - Sofia Koupriachina
Dans ce cocktail de scènes, des choses vues ou vécues, de portraits, de tableaux qui vous enivrent et vous font rire autant qu'ils vous plongent dans le noir, Sofia Koupriachina laisse place aux laissés-pour-compte de la nouvelle société soviétique dont la révolte n'a plus aucun sens. Entre raffinement littéraire et dérive langagière, elle signe un récit unique, brut et poétique, où la femme, dans toute sa bassesse et sa grandeur, se débat pour maintenir son ancrage ontologique dans le monde.
Critique littéraire de ReadTrip à propos de La reine des terminus - Sofia Koupriachina
J'ai lu sur le site Livraddict que ce livre était noté 2/20 et je comprends pourquoi. Je n'ai pas compris ni l'intérêt, ni le but de ce livre. Heureusement qu'il est très court parce que sincèrement, ça n'avait ni queue ni tête pour moi.
"La reine des terminus" est donc un recueil de nouvelles, une succession de scènes plus ou moins longues, qui mettent en scène des personnages tous plus bizarres et borderline les uns que les autres dans un pays soviétique que l'on identifie comme étant potentiellement la Russie.
En introduction de ce recueil, on nous dit que Sofia Koupriachina est un mélange entre Virginie Despentes et Bukowski. Alors, je ne connais pas Bukowski, mais je commence à bien connaître la plume de Virginie Despentes et si je n'ai pas adhéré à tous ses romans, je leur ai toujours trouvé un certain message de fond et un but, au-delà de toute la partie sexe et trash que ses histoires peuvent comporter. Or ici, j'ai franchement eu le sentiment que l'auteure faisait du trash pour du trash.
Les petites histoires n'ont bien souvent aucun sens et aucun rapport entre elles si ce n'est de mettre en scène des personnages totalement à la dérive (bien souvent des femmes d'ailleurs) pour qui tout n'est que sexe, misère, alcool et déchéance. Le résumé nous dit que Sofia Koupriachina y a mêlé de la poésie. Il faudra m'expliquer où se situe la poésie dans ce livre...
En bref, je ressors de cette lecture avec le sentiment de n'avoir rien compris, d'avoir perdu mon temps et le sentiment que la population soviétique passe son temps à se complaire dans la crasse, l'alcool et le sexe de façon très malsaine. Je n'ai rien contre le glauque ou même le vulgaire s'il sert un propos ou un but, mais là, pour moi, c'était du vulgaire absurde et sans raison d'être. Je me suis même demandé si l'auteure l'avait écrit en étant dans son état normal et franchement, j'en doute.
C'est dommage, mais du coup cette lecture m'a pas mal refroidie pour un moment avec la découverte des auteurs russes. Vous l'aurez compris, pour moi, ce petit livre ne représente aucun intérêt. Je ne le recommande pas du tout et je n'ai pris aucun plaisir à le lire.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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