Résumé du livre De force - Karine Giebel
Maud Reynier, fille unique d'un chirurgien réputé, est sauvagement attaquée et secourue de justesse par un joggeur. Mais son agresseur n'a qu'une obsession : finir le travail... tandis que le professeur Reynier, défiant la raison, s'obstine à ne pas vouloir prévenir la police. La villa du célèbre médecin, où Maud est enfermée avec ses proches, devient le décor d'un huis clos inquiétant, et les secrets grondent en sourdine. L'ensemble s'accorde, fortissimo, et soudain : quelques fausses notes... Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. la couverture peut différer!
Critique littéraire de ReadTrip à propos de De force - Karine Giebel
Il y a fort longtemps que je n’avais pas lu de romans de Karine Giebel tout simplement, je pense parce que les derniers que j’avais lus d’elle m’avaient un peu déçu. Trop de noirceur, trop de détails gores juste pour le gore et une image de la femme toujours déplorable. Et puis sur un coup de tête, j’ai décidé de me lancer dans "De force" et il faut croire que ce jour-là, j’ai été plus que bien inspirée !
En effet, ce que j’ai adoré dans ce roman contrairement aux derniers que j’avais lu, c’est tout d’abord que la psychologie des différents protagonistes est vraiment au cœur du récit. Toute l’histoire tient finalement sur les liens tissés entre les personnages, les secrets et fêlures de chacun ainsi que leurs personnalités. De plus, avec ce récit, le lecteur est plongé dans un quasi huis clos, à l’ambiance de plus en plus angoissante, et même suffocante avec la présence d’un stalker mal intentionné qui ne cesse de faire monter la tension et c’était parfaitement bien mené. Le rythme de la narration est parfait. Bien que ce livre fasse plus de 500 pages, je l’ai littéralement dévoré en très peu de jours non seulement parce que ça se lit vite et facilement, mais parce qu’en plus, j’avais sans cesse envie d’y revenir.
De plus, j’avais oublié comme la plume de l’auteure est incisive, vive et ses phrases parfois très courtes permettent non seulement de piquer le lecteur dans les ressentis, mais aussi d’amener les cliffhangers de manière souvent efficace. Je parle de cliffhangers, mais le bémol que personnellement j’adresserais à "De force", c’est que j’avais vu venir quasiment tous les retournements de situation avant que ceux-ci ne soient révélés. J’imagine qu’un lecteur qui se fera berner appréciera bien plus encore ce roman même si, même en me doutant de ce qui allait arriver, je n’ai pas été déçue par la fin.
Alors, soyons clairs, ça reste du Karine Giebel donc ne lisez pas "De force" si vous avez envie d’une histoire qui se termine sur une note positive. Généralement avec elle, noir c’est noir, ses personnages en prennent plein la face, mais c’est un parti-pris comme un autre et personnellement cela ne me dérange pas parce que je le sais à l’avance et que cela correspond aussi malheureusement à une certaine réalité, car dans la vie, les choses ne se finissent pas toujours bien.
"De force" développe plusieurs thématiques intéressantes, même si pas assez poussées à mon goût, mais surtout, comme l’indique le titre, le cœur de l’histoire, ce sont les relations de force que l’on peut entretenir de façon voulue ou non avec autrui, que ce soient nos proches, des subalternes ou au contraire des supérieurs ou encore, de parfaits inconnus. Ce rapport de force qui bien qu’il puisse paraître le plus approprié parfois pour régler une situation ou pour nous amener à nos fins n’est finalement quasiment jamais un choix judicieux. Personnellement, je crois que c’est ainsi que je préfère cette auteure, quand elle n’en fait pas de tonnes et dans la surenchère de scènes dégueux de torture ou autre. L’un de mes préférés de Karine Giebel à ce jour !
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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