Résumé du livre Les chiens de Détroit - Jérôme Loubry
Mars 2013, à Détroit. Cette ville qui a été la gloire de l’Amérique n’est plus qu’une ruine déserte, un cimetière de buildings. Une nuit, la jeune inspectrice Sarah Berkhamp mène le groupe d’intervention qui encercle une maison et donne l’assaut. Mais aucun recours à la violence n’est nécessaire : le suspect attend, assis à l’intérieur. Il a enlevé cinq enfants. Et il est sans doute le Géant de brume, le tueur insaisissable qui a laissé derrière lui sept petits corps, il y a quinze ans. Alors pourquoi supplie-t-il Sarah : « Aidez-moi... » ?
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Les chiens de Détroit - Jérôme Loubry
"Les chiens de Détroit" est le primo roman de Jérôme Loubry et je dois dire que pour un premier essai, ce n’est pas mal du tout ! Pour ma part, j’avais déjà lu cet auteur avec d’autres livres qu’il a pu écrire par la suite. Je connaissais donc son écriture, mais aussi et surtout, sa façon de construire ses histoires. Ça et le fait que j’ai lu beaucoup de polars et de thrillers dans ma vie ont fait que je n’ai pas été surprise par le dénouement. J’avais vu les choses arriver depuis un moment déjà, néanmoins, j’ai passé un très bon moment de lecture.
Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé l’ambiance pesante, anxiogène et un peu "sale" portée bien sûr par cette ville de Détroit qui part à vau-l’eau même si j’aurais aimé que la ville soit plus présente encore, qu’elle devienne presque un personnage à part entière là où elle est restée un décor. J’ai beaucoup apprécié tout le côté légende enfantine autour de ce géant des brumes. Cela m’a rappelé des romans de Donato Carrisi (en moins poussé et avec une plume différente, mais il n’empêche que mon cerveau a tout de même fait le rapprochement).
Les personnages de "Les chiens de Détroit" sont sympas. On est vraiment centrés principalement sur Sarah et Stan que j’ai globalement apprécié même si j’aurais aimé que la psychologie de l’un et l’autre soit plus fouillée d’autant qu’il y avait vraiment matière à aller dans ce sens. L’écriture est entraînante tout en n’allant pas non plus au plus simple et au plus rapide. Jérôme Loubry prend le temps de certaines descriptions et mises en ambiance quand il le faut.
J’avoue qu’au début du roman niveau temporalités, je trouvais ça parfois un peu brouillon, car en fait, nous ne sommes pas sur deux, mais plutôt trois temporalités et les passages de l’une à l’autre étaient parfois embrouillées, mais en final, on termine par raccrocher les wagons. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la fin. Non pas pour le dénouement en lui-même, car comme je l’ai dit, cela ne m’a malheureusement pas surprise, mais dans la façon dont elle est écrite. Je trouve que l’auteur n’est pas allé dans le tout lisse et qu’il a su y apporter des images intéressantes et des émotions.
Au global, "Les chiens de Détroit" est un polar assez classique, mais avec une ambiance bien travaillée et pour un primo roman, je trouve que cela a dû sembler très prometteur ! Oui, pour les habitués du genre, la surprise peut ne pas fonctionner et l’histoire peut sembler manquer de profondeur et de développement, mais il n’en reste pas moins que j’ai passé un agréable moment de lecture, je me suis laissé transporter à Détroit et je pense que pour les lecteurs peu habitués du genre, ils risquent d’apprécier le dénouement et d’avoir peut-être envie de lire plus de romans de ce type.
Comme souvent, ce roman de Jérôme Loubry n’est pas un coup de cœur, mais je suis néanmoins très contente de l’avoir lu et c’est un auteur que je continuerai à suivre et à lire lorsque l’occasion se présentera.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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