Résumé du livre Des vents contraires - Olivier Adam
Depuis que sa femme a disparu sans plus jamais faire signe, Paul Anderen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais une année s’est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d’un retour aux sources et s’installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance.
Mais qui est donc Paul Anderen ? Un père qui, pour sauver le monde aux yeux de ses enfants, doit lutter sans cesse avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leurs vies. Olivier Adam, dans ce livre lumineux aux paysages balayés par les vents océaniques, impose avec une évidence tranquille sa puissance romanesque et son sens de la fraternité.
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Des vents contraires - Olivier Adam
Ah la la ! Comme "Des vents contraires" avait tout pour me plaire ! Je n’avais jamais lu de romans d’Olivier Adam, mais j’avais hâte de me plonger dans cette histoire de père qui se retrouve seul avec ses deux enfants et sa détresse ainsi que sa tristesse sur le dos. J’avais très envie de me plonger dans ce roman parce que soyons honnêtes, quand il est question de parent solo, il est quasiment tout le temps question d’une maman qui se retrouve seule. Or là, je trouvais très original d’avoir ce type d’histoire avec pour point central un père complètement désoeuvré, qui ne sait pas où est passée sa femme et qui tente de gérer du mieux possible la peine incommensurable de ses deux enfants.
J’ai d’ailleurs beaucoup aimé ces deux jeunes protagonistes, Clément et Manon. Chacun gérant le manque de la maman à sa façon, Clément de façon très intime, en se renfermant sur lui-même et la petite Manon de façon beaucoup plus explosive et visuelle puisque cela lui déclenche de terribles crises d’angoisse et d’asthme. Donc en théorie, "Des vents contraires" avait tout pour me plaire. Le problème, c’est que je n’ai pas du tout accroché avec la plume d’Olivier Adam.
Et surtout, le plus gros souci, c’est qu’elle m’a totalement laissé de marbre alors même que l’histoire aurait dû profondément me toucher. Mais j’ai trouvé son style très froid et plutôt ennuyeux. La ponctuation n’est vraiment pas académique. On se retrouve parfois avec des phrases à rallonge où les virgules remplacent les points et d’autres où les virgules pour le coup semblent manquer. En parallèle, on aussi souvent des souvenirs et réminiscences du passé de la vie de Paul, le père, qui viennent s’entremêler au récit au présent, tant et si bien que parfois je me sentais perdue. Et puis, il y avait quelque chose dans la narration que j’ai trouvé très nombrilisme, très élitiste et presque un peu hautain qui fait que je ne me suis pas du tout attaché à ce papa solo.
J’ai bien aimé tous les personnages secondaires qui gravitaient autour de lui, mais dès que l’auteur remettait le focus sur lui, ça m’ennuyait profondément. Parce que oui, je me suis vraiment beaucoup ennuyé durant la lecture de "Des vents contraires". A tel point que j’ai même songé à l’abandonner.
Au-delà du fait qu’il ne se passait pas grand chose, puisque l’on y suit la vie somme toute très banale d’un père qui vivote dans la ville de son enfance où il est revenu, en plus, le peu d’événements me semblait à chaque fois extrêmement tiré en longueur et la prose qui aurait dû m’émouvoir avait plutôt tendance à me garder à distance par rapport à ce qui se passait. Je crois que tout simplement, je n’ai pas accroché au style de l’auteur. C’est le genre de roman contemporain et d’écriture très blanche qui pour fonctionner, selon moi, doit arriver à toucher le lecteur et à faire naître en lui des sentiments que ce soit la tristesse, la mélancolie, la compassion ou autre. Malheureusement, je n’ai rien ressenti de tout ça. Je n’ai même rien ressenti du tout.
De plus, j’ai eu un vrai problème avec certaines situations ou certaines réactions de personnages que je trouvais tout sauf crédible et le manque de réalisme dans ce type de roman contemporain, ça passe difficilement. Le seul élément qui m’a fait tenir jusqu’au bout était de connaître la raison de l’absence de la mère (même si attention, on n'est clairement pas non plus sur un roman au suspense de dingue) et si j’ai eu ma réponse, j’avoue avoir été un peu déçue. Je m’attendais à autre chose.
"Des vents contraires" fut une première expérience donc pour ma part avec Olivier Adam plutôt décevante. A priori, je ne suis pas très tentée par l’idée de reproduire l’expérience. Néanmoins, si je tombe un jour sur un autre de ses romans en occasion, j’en ferai tout de même l’acquisition afin de savoir si c’est juste ce roman que je n’ai pas aimé ou si c’est vraiment l’écriture même de l’auteur qui ne me convient pas.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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