Biographie de Georges Bernanos
Georges Bernanos, écrivain français, est né à Paris (9e arrondissement) le 20 février 1888 et est décédé le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine.
Il passa sa jeunesse à Fressin en Artois, dans le Pas-de-Calais, et cette région du Nord Pas-de-Calais sera la toile de fond de la plupart de ses œuvres littéraires.
Après avoir effectué des études de lettres et droits, Georges Bernanos s’engagera auprès d’une ligue d’extrême droite et collabore à des journaux monarchistes avant d’en créer un lui-même à Rouen. Puis plus tard, alors que la Première Guerre mondiale a débuté, il s’engage dans l’aviation à Issy-les-Moulineaux. Il est blessé plusieurs fois sur le front et finit par rentrer chez lui où il mènera une vie plutôt pauvre. Puis il commence à écrire lors d’un séjour à Bar-le-Duc et découvre le succès à partir de 1926 avec “Sous le soleil de Satan”.
Ses romans sont tous empreint d’une grande force de contestation, de beaucoup de violence et de révolte, mais surtout de grands questionnement sur le combat entre le Bien et le Mal sur fond de spiritualité et de religion.
En 1934, Georges Bernanos s’installe à Palma de Majorque aux Baléares où il écrit “Journal d’un curé de campagne” qui deviendra un roman incontournable du XXème siècle.
En 1937, il revient en France, mais honteux de voir son pays plier face à la menace de l’Allemagne et plus particulièrement d’Hitler, il décide de fuir en Amérique du Sud. Il arrive tout d’abord à Rio de Janeiro au Brésil, mais décide ensuite de s’installer à Barbacena. C’est donc depuis le Brésil qu’il soutiendra la résistance française et mettra à son service ses talents de polémiste. En 1945, après la libération, il revient en France puis part faire le tour de l’Europe pour donner des conférences afin de prévenir les gens contre les risques de cette situation d’après-guerre donnant la part belle au capitalisme.
De Gaulle lui propose alors une place au gouvernement, il refuse. On lui propose pour la 3ème fois la Légion d’honneur, il refuse. L’Académie française souhaite le compter parmi ses rangs, il refuse. Georges Bernanos est décidément un électron libre qui n’écoute que ses idées, des valeurs et ses envies et que personne n’aura pu contraindre à quoi que ce soit.
En 1947, il part alors pour la Tunisie où il se met à écrire des scénarios pour le cinéma et réalisera ainsi l’un de ses chefs-d’oeuvre “Dialogues des Carmélites”.
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