Résumé du livre L'unité alphabet - Jussi Adler Olsen
L'Unité Alphabet est le service psychiatrique d'un hôpital militaire où, pendant la Seconde Guerre mondiale, les médecins allemands infligeaient d'horribles traitements à leurs cobayes, pour la plupart des officiers SS blessés sur le front de l'Est.
Bryan, pilote de la RAF, y a survécu sous une identité allemande en simulant la folie. Trente ans ont passé, mais chaque jour il revit ce cauchemar et repense à James, son ami et copilote, qu'il a abandonné à l’Unité, et qu'il n'a jamais retrouvé. En 1972, à l'occasion des Jeux olympiques de Munich, Bryan décide de repartir sur ses traces.
Plongée glaçante dans les affres de la mémoire, le premier roman de Jussi Adler-Olsen, où déjà éclatait le talent de ce maître du thriller scandinave, nous entraîne dans un suspense fébrile.
Critique littéraire de ReadTrip à propos de L'unité alphabet - Jussi Adler Olsen
Cela fait un moment désormais que je lis des romans de Jussi Adler Olsen et j’étais très intriguée et impatiente de découvrir ce one shot de lui. Entre deux, j’ai appris qu’il s’agissait en réalité de son premier roman et malheureusement, ce livre a de nombreux défauts souvent présents dans les premiers romans. D’habitude, Jussi Adler Olsen est un auteur que je lis avec plaisir, même si ses romans ne sont jamais de grosses claques. J’aime sa saga du département V, mais a contrario, pour moi "L’unité alphabet" aura été un gros flop.
Tout d’abord, on est dans un type de récit très différent de sa saga du département V. En effet, dans cette saga policière on suit un groupe de personnages auxquels, en tant que lecteur, on est attaché. On a une enquête centrale et l’histoire est généralement toujours plutôt bien rythmée. Or ici, l’un des plus gros soucis que j’ai eus, ce sont justement les longueurs. Je me suis ennuyée quasiment tout du long et de façon globale, j’ai trouvé que cette histoire manquait cruellement de rythme.
Dans la première moitié du roman, on a une grosse partie qui se passe dans un train puis une autre dans la fameuse unité alphabet et je ne cessais de me demander quand l’histoire allait enfin démarrer, car jusque-là, ma lecture était d’un ennui profond. Ennui d’autant plus grand qu’en plus de ça je ne me suis absolument pas attachée aux personnages. Pourtant sur le papier, suivre ces deux amis anglais qui se retrouvent piégés au milieu de l’ennemi nazi sont censés susciter l’empathie alors que là non. En plus du rythme très lent, les personnages avaient tendance à tous se mélanger. En bref, tout était lent et flou et par conséquent pas agréable.
De plus à plusieurs reprises, on sent que l’auteur est débutant, car il amène certaines situations ou certaines réponses de façon très maladroite et pas du tout naturelle. D’ailleurs de manière générale, un autre point qui m’a posé problème, c’est que je ne croyais pas du tout en quoi je lisais. Ce roman manquait pour moi cruellement de réalisme, de naturel et de véracité. J’avais vraiment imaginé plonger dans cette période sombre de la Seconde Guerre mondiale et en apprendre plus sur les agissements du gouvernement nazi au sein de leurs hôpitaux psychiatriques, or finalement, le côté historique de ce roman n’est pratiquement qu’un prétexte, une toile de fond pour poser le décor, mais sans grand intérêt pour l’histoire. Je n’ai donc rien appris d’un point de vue historique, car au final, ce roman est surtout centré sur la vengeance et sur une amitié qui se délite.
À la moitié du livre, on fait un bond d’une trentaine d’années dans le futur et j’ai alors cru que le rythme allait enfin prendre un peu de vitesse, mais c’était raté. J’ai retrouvé dans cette seconde moitié les mêmes défauts que dans la première. Au bout du compte, je crois que j’ai aimé les deux derniers chapitres qui présentaient un peu de profondeur et quelques réflexions intéressantes, mais 650 pages pour n’en apprécier que 30 à la fin, c’est long. C’est très long ! J’ai vraiment été déroutée, car je n’ai rien retrouvé de ce que j’aime tant habituellement dans la plume de Jussi Adler Olsen et je n’ai même pas pu me raccrocher à l’intérêt historique du roman, car comme je l’ai dit, il n’y en avait même pas.
Je pense qu’il faut plutôt prendre ce roman presque comme un roman contemporain sur l’amitié, le mensonge et la vengeance que comme un thriller historique. D’ailleurs côté suspense, là encore, c’était un loupé pour moi. Je n’ai pas ressenti cette tension et cette envie pressante de dénouer un mystère.
Je ne m’étendrai pas plus sur le sujet, car ce livre fut un gros flop donc pour ma part et une lecture pénible et fastidieuse. J’ai d’ailleurs lu ce roman en lecture commune et l’autre lectrice a eu exactement le même ressenti que moi. Un loupé qui peut je pense s’expliquer par le fait qu’il s’agissait d’un premier roman. Heureusement, l’auteur s’est grandement amélioré par la suite et je continuerai donc à lire ses titres plus récents.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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