Résumé du livre Riquet à la houppe - Amélie Nothomb
L’exceptionnelle intelligence de Déodat n’avait d’égale que son extrême laideur.
Trémière était incroyablement belle, mais on la disait simple d’esprit.
Le destin les fit se rencontrer.
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Riquet à la houppe - Amélie Nothomb
J’ai choisi "Riquet à la houppe" dans l’espoir de renouer avec la plume d’Amélie Nothomb et à mon grand désespoir, cela n’a pas du tout fonctionné ! Je ne dirais pas non plus que ce fut une lecture désagréable et je l’ai d’ailleurs vraiment préféré à "Soif" que j’ai lu il y a peu de temps, mais pour moi, on est loin de la Amélie Nothomb des débuts qui m’avait tant charmé. Je me souviens parfaitement qu’à l’époque, j’avais adoré "Hygiène de l’assassin", "Cosmétique de l’ennemie", ou même "Antéchrista" pour ne citer que ceux-là, que j’avais trouvé à la fois diablement originaux et délicieusement bien écrits. Cependant, depuis quelques années, elle prend un virage plus fantasmagorique (même si son univers l’a toujours été un peu), dans une veine un peu réalisme magique/conte moderne avec un style d’écriture qui se veut plus "élitiste" et personnellement, j’accroche beaucoup moins.
Sans surprise "Riquet à la houppe" est donc une sorte de réécriture du conte du même nom à la sauce Nothomb. On y retrouve donc bien sûr des personnages hauts en couleurs ou tout du moins singuliers, avec des prénoms improbables, une histoire qui frôle parfois le fantastique, le tout arrosé de quelques gouttes de champagne. Dans ce titre, on suit donc deux vies en parallèle, deux vies très différentes puisque pour résumer, on a d’un côté un jeune garçon aimé de ses parents, intelligent mais très laid et de l’autre une jeune fille rejetée par sa mère et élevée par sa grand-mère, très belle, mais que tout le monde dit totalement bête.
J’ai clairement préféré suivre la vie de Déodat, le jeune garçon, que j’ai trouvé plus intéressant et dont les répliques parfois caustiques m’ont fait sourire. La vie de Trémière, la jeune fille, quant à elle m’a beaucoup moins touché et parlé malgré la chouette relation avec sa grand-mère. Peut-être cela est-ce dû au caractère très passif de ce personnage. J’ai par contre largement souri durant un passage dans lequel Déodat parle du "malheur" que c’est d’avoir du temps à attendre sans avoir un livre sous la main. En tant que grande lectrice que je suis, ce passage m’a particulièrement parlé.
En résumé, la réflexion sur la valeur de l’intelligence et de la beauté avait de quoi séduire au premier abord, mais la fin était très prévisible et finalement, le côté conte parfois presque absurde de "Riquet à la houppe" ne m’a pas emballée. Ce n’est pas dans cet exercice que personnellement, je préfère Amélie Nothomb et au vu des dernières lectures que j’ai fait d’elle, je crois qu’il faut que je me rende à l’évidence que cette auteure n’est peut-être plus faite pour moi. Tant pis. Je la laisse à d’autres. Je ne ferme pas totalement la porte, mais je ne pense clairement pas la relire avant un bon moment !
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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