Résumé du livre Tant qu'il y a de l'amour - Sandrine Cohen
Suzanne vit avec ses quatre enfants, nés de quatre pères différents, Achille, Jules, Arthur et Mathilde, qui ont entre 6 et 17 ans. Ils partagent un quotidien tendre et fantasque, à l'image de leur mère. Liés par un amour indéfectible, ils ont surmonté toutes les épreuves, jusqu'à ce jour de novembre 2015 où tout s'écroule. Commence alors pour la fratrie une course folle contre la montre, avec un seul objectif : rester ensemble.
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Tant qu'il y a de l'amour - Sandrine Cohen
Ma lecture de "Tant qu’il y a de l’amour" m’a fait vraiment passer par des sentiments très différents, allant de l’ennui profond à la compassion la plus intense. Oui, oui. Tout ça avec un seul et même roman. Je ne vous cache pas que globalement, ma lecture de ce livre fut un peu compliquée et fastidieuse.
En effet, pendant un bon moment, on est principalement centrés sur Suzanne, cette femme, mère de quatre enfants de quatre pères différents et… je n’ai pas du tout accroché avec ce personnage. Je comprenais sa sensibilité extrême, sa difficulté avec la vie parfois, mais je ne comprenais vraiment pas certaines de ses réactions et actes avec ses enfants ainsi que ses rapports avec les hommes qu’elle fréquente. En fait, si je comprenais le pourquoi, mais je ne pouvais cautionner, et même cela me mettait parfois profondément en colère.
J’avais donc une certaine aversion pour ce personnage central. Heureusement ses quatre enfants quant à eux sont très touchants chacun à leur manière et relevait un tant soit peu mon intérêt de lecture. Le problème, c’est que le ton tout du long est très ronronnant, assez monotone et tout du long dans l’introspection. Dans "Tant qu’il y a de l’amour", on est sans cesse dans les ressentis et les questionnements des personnages et j’avoue qu’au bout d’un moment, cela m’a franchement lassé.
Et puis vers le tiers du livre, arrive le 13 novembre. Sandrine Cohen nous fait donc revivre ce jour affreux avec tout ce que cela a pu avoir de traumatique pour les victimes, et de façon globale pour la France entière. Si ce sujet vous dérange ou vous heurte, ne lisez donc peut-être pas "Tant qu’il y a de l’amour". Pour ma part, ce n’est pas tant que cela m’a dérangé, mais j’avais du mal à basculer tout à coup dans une autre dynamique qui avait du mal à s’emboîter avec tout ce que Sandrine Cohen nous avait servit jusque-là.
Plus j’avançais dans ma lecture, plus le récit se faisait noir et plombant et plus j’avais hâte d’en voir la fin. Et puis, heureusement, les 50 dernières pages environ ont pour moi clairement remonté l’intérêt global du récit. Alors que jusque-là j’avais tendance à m’ennuyer ferme, tout à coup l’auteure est venue presser très fort mon petit cœur, tant et si bien que j’en ai parfois eu les larmes aux yeux. Je ne pourrais vous en dire plus sans divulgâcher des éléments importants de l’histoire, mais sachez juste que le gros point fort de "Tant qu’il y a de l’amour" et peut-être le seul point positif que j’en retiendrai, c’est vraiment cette fratrie de quatre enfants, soudés envers et contre tout et unis par un amour absolument indéfectible. Je défie qui conque de ne pas être profondément touchée par le parcours et l’histoire de ces quatre là, très différents, mais pour autant tellement unis.
J’ai donc beaucoup aimé toute cette dernière partie du roman même si je déplore une fin un peu trop rapide à mon goût et si j’aurais aimé également qu’elle soit moins ouverte. "Tant qu’il y a de l’amour" questionne justement sur l’amour, l’amour au quotidien, mais aussi au sein de la société et celui-ci peut-il être suffisant pour tout surmonter ? Ce questionnement de fond a quelque chose de presque niais ou en tout cas naïf dans ce qu’il sous-entend. La lecture de ce titre vous aidera peut-être à vous faire un avis sur la question.
J’avais personnellement découvert Sandrine Cohen avec "Rosine une criminelle ordinaire" que j’avais vraiment bien aimé et qui était un roman dans lequel elle abordait principalement la question de la maternité et également des traumatismes de l’enfance. Il semble que ce soient des sujets qui lui tiennent à cœur, car on retrouve de nouveau ces réflexions dans "Tant qu’il y a de l’amour". Je préfère vous prévenir, il s’agit d’un roman très sombre voire franchement plombant qui m’aura beaucoup moins embarquée que "Rosine une criminelle ordinaire" à cause, je pense, du style narratif choisi par l’auteure, mais aussi du fait qu’hormis les quatre enfants, je n’ai pas apprécié les autres personnages. C’est dommage. Heureusement, la dernière partie rattrape un peu l’ensemble, mais cela restera pour ma part une lecture qui ne fut globalement pas très plaisante et ennuyeuse durant une bonne grosse moitié du livre.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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