Résumé du livre Âge tendre - Clémentine Beauvais
Forcé de faire un service civique, Valentin Lemonnier atterrit à Boulogne-sur-Mer, dans un centre pour personnes âgées atteintes de démence qui reconstitue un village des sixties. Dans son rapport de stage, l'adolescent solitaire juge ce changement de décor : très radical. Sa première mission : annoncer à une pensionnaire qui a répondu à un concours via Salut les copains en 1967 que Françoise Hardy ne pourra hélas pas venir chanter dans leur ville. Problème ? Valentin déteste contrarier les gens, alors il lui promet rigoureusement l'inverse. Propulsé dans le temps et les ennuis sous l'oeil amusé de Sola, sa tutrice, Valentin va découvrir que l'amitié n'a pas d'âge. La preuve ? On peut être un grand mélancolique à 14 ans, avoir reçu son lot de chagrins pour toute une vie à 30 ans, et éprouver une irrépressible envie de danser à 80 ans...
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Âge tendre - Clémentine Beauvais
J’avais adoré "Les petites reines" et c’est donc pleine d’entrain et avec beaucoup de joie que je me suis lancée dans cette lecture en me disant que j’allais y retrouver l’humour, la gouaille et l’émotion qui m’avait tant plut chez Clémentine Beauvais. Malheureusement, je crois que ma déception fut aussi grande que mes attentes. Voici une fois de plus l’exemple qu’un même auteur est capable de nous procurer un coup de cœur littéraire et pour le roman d’après, nous plonger dans l’ennui le plus total.
Je ne vais pas vous le cacher, j’ai à plus d’une reprise pensé à abandonner "Âge tendre". Pourquoi ? Parce que tout d’abord, je n’aimais pas du tout le style d’écriture et la construction narrative, mais qu’en plus de ça, je me suis profondément ennuyé pendant la majeure partie du roman. Au niveau de la construction narrative, donc on se retrouve avec quelque chose de surprenant puisque cette histoire est censée être le compte-rendu d’un élève de collège (ou début lycée, je n’ai pas très bien compris) ayant passé une année loin de chez lui à faire ce qui pourrait s’apparenter dans le monde réel à un service civique. Et malheureusement, comme beaucoup de travaux scolaires, la plupart du temps le style était assez pauvre et poussif avec des paragraphes entiers pas utiles qui semblaient juste là pour remplir des pages. Alors, oui, ça correspond plutôt bien à ce qu’aurait pu écrire un jeune dans cette condition, mais à lire ça n’était pour ma part vraiment pas agréable. Et encore, je dis que ça correspond bien, mais dans les faits, l’auteure est souvent sortie de ce qu’aurait dû être vraiment ce rapport en termes de style et de construction pour pouvoir rajouter des éléments et détails nécessaire à l’histoire qu’elle voulait livrer.
De façon globale, j’ai trouvé que "Âge tendre" manquait de réalisme tout en voulait s’inscrire pour autant dans un contexte actuel et plausible et du coup pour moi ça ne fonctionnait pas. Je ne suis pas rentrée dans l’histoire, et ce, malgré pourtant des thématiques de fond importantes et assez fortes. En effet, sans grande surprise, il est beaucoup question dans "Âge tendre" de mémoire, de souvenirs, mais aussi de deuil et de famille au sens large.
Au final, le personnage central de Valentin qui pourtant sur le papier avait tout pour me toucher n’a commencé à me plaire et à m’attendrir que dans les 70 dernières pages environ. N’étant pas fan ni même très calée sur les chansons de Françoise Hardy, je n’ai même pas pu me raccrocher à cet aspect hyper présent dans le roman, car oui, au vu de la couverture et du titre vous aurez compris que l’ambiance années yé-yé et chanteurs de cette époque englobe toute cette histoire.
C’est dommage parce que vraiment, dans l’idée, "Âge tendre" avait beaucoup de choses pour me plaire et j’ai bien vu à quel point Clémentine Beauvais a voulu y mettre de beaux sentiments et une sorte de nostalgie douce amère, mais avec moi, la sauce n’a vraiment pas pris. Les quelques tentatives d’humour tombaient à l’eau et je n’avais qu’une hâte, c’était d’arriver au bout. Dommage.
Je tenterai à l’occasion d’autres romans de l’auteure, car je garde tout de même en mémoire le beau coup de cœur que j’avais eu pour "Les petites reines" mais je vais rapidement oublier "Âge tendre" qui n’aura été ni agréable, ni mémorable pour ma part, contrairement au flot d’avis extrêmement positifs que j’ai pu lire à propos de ce titre.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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