Résumé du livre Millenium tome 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette - Stieg Larsson
Tandis que Lisbeth Salander coule des jours supposément tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, plus célèbre et pugnace que jamais, s’apprête à publier dans "Millénium" un dossier aux allures de brûlot sur un trafic de prostituées des pays de l’Est impliquant des personnes haut placées. A son grand désarroi, Mikael n’a plus de nouvelles de Lisbeth depuis des mois, mais il la voit une nuit dans les rues de Stockholm échapper de justesse à une agression. Quand les deux journalistes qui enquêtaient pour Millénium sont assassinés, Lisbeth, suspectée, se retrouve traquée par la police et les médias. Mikael sait ce qu’il lui doit, et compte bien payer sa dette. Mêlant femmes violentées, crapules avides et sombres salopards, l’intrigue trépidante de ce deuxième volet permet enfin d’éclairer le passé de l’une des héroïnes les plus originales et les plus fascinantes de l’histoire du polar, la cultissime Lisbeth. la couverture peut différer!
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Millenium tome 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette - Stieg Larsson
Après le gros coup de cœur que j'avais eu pour "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes", j'avais hâte de retrouver Mikael et surtout Lisbeth et je vous le dit tout de suite, il y a eu dans ce tome 2 du bon et du moins bon.
L'écriture de Stieg Larsson est toujours aussi exigeante et étoffée, mais aussi ce qui fait, je pense, qu'on s'attache autant aux personnages et qu'on peut rentrer autant en profondeur dans la psyché des personnages et dans les sujets traités. Même si pour le coup, j'ai trouvé le sujet de société amené dans ce tome-ci finalement assez survolé. J'aurais aimé le thème du premier tome et le fait qu'il soit étayé par de vrais chiffres.
Ici, l'auteur nous annonce une thématique et finalement cette thématique reste vraiment en toile de fond, très vague et on en apprend très peu sur le sujet. Trop peu à mon goût alors que c'est un sujet pourtant important d'aborder et bien trop souvent passé sous silence.
Les romans de Stieg Larsson ont ce côté dénonciateur, porté par le personnage de Mikael Blomkvist, or là, j'ai trouvé la dénonciation finalement assez faible. Comme dans le tome précédent, on retrouve cette mise en avant des femmes, avec des personnages féminins hyper forts (Lisbeth, mais pas que) et une fois de plus, ce que j'aime avec cet auteur, c'est que même s'il met en avant des femmes et qu'il crée des personnages masculins à gerber, il n'oppose pas de façon frontale, catégorique et un peu idiote les hommes et les femmes. Il est je trouve assez réaliste avec ses personnages complexes, plein de qualités comme de défauts et n'hésite pas à faire de certains personnages masculins de vrais défenseurs et alliés des femmes et ça, c'est chouette. Parce que rien ne m'ennuie plus que les points de vue manichéens.
Il faut noter par contre, qu'il faut vraiment avoir lu "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes" avant parce que l'auteur spoile complètement le tome précédent. Il y a une vraie continuité entre le premier tome et celui-ci et il y aura encore plus de continuité entre ce tome-ci et le suivant. Et là, on touche à un point négatif pour moi : la fin. Une fin que j'ai trouvé assez abrupte, un peu invraisemblable pour certaines choses et qui se termine surtout sur une scène, ... Incompréhensible, contrairement au tome précédent pour lequel on avait une vraie fin étoffée qui répondait aux différentes questions. Or dans ce second tome, il y beaucoup de questionnements qui restent en suspens et j'ai eu l'impression qu'il me manquait quelques chapitres à la fin. Cette fin appelle vraiment une suite directe que du coup, je pense lire assez rapidement.
Ce que j'ai aimé dans "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette" c'est que c'est un roman très centré sur le personnage de Lisbeth Salander. On en apprend plus sur elle et sur son passé et j'avais hâte de connaître tout ça, donc de ce point de vue là, j'ai adoré ma lecture. Ce qui m'a ennuyé par contre, c'est le peu d'interactions entre Mikael et Lisbeth alors que j'adore la mécanique de ce duo ; et également quelques lenteurs. Oui, Stieg Larsson a une écriture qui prend son temps, mais là, j'avoue que par moments, c'était un peu trop à mon goût.
Alors peut-être que je n'ai pas non plus lu ce roman au meilleur moment, je n'avais peut-être pas toute la concentration requise, mais sachez que l'intrigue ne commence grosso modo que vers la page 250 alors aux lecteurs qui aiment les romans hyper rythmés où l'on entre tout de suite dans le vif du sujet, évitez peut-être Stieg Larsson.
Pour résumer donc, je lirai le tome suivant parce que cette fin de tome 2 est insoutenable (c'est presque sadique de laisser le lecteur avec une fin comme ça) et aussi parce que j'aime toujours autant Lisbeth Salander, mais j'espère retrouver dans le tome 3 ce que j'avais aimé dans le premier de la saga à savoir, un duo surprenant mais attachant, un rythme un peu plus soutenu, une thématique plus forte et une ambiance au cordeau. Vous l'aurez compris, "La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette" a été une petite déception par rapport au premier tome, mais ça n'en reste pas moins une bonne lecture que j'ai aimé faire.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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