Résumé du livre Shibumi - Trevanian
Nicholaï Hel est l'assassin le plus doué de son époque et l'homme le plus recherché du monde. Son secret réside dans sa détermination à atteindre une forme rare d'excellence personnelle : le shibumi. Après avoir été élevé dans le Japon de l'après-guerre et initié à l'art subtil du Go, il est désormais retiré dans sa forteresse du Pays basque. Il se retrouve alors traqué par une organisation internationale de terreur et d'anéantissement - la Mother Company - et doit se préparer à un ultime affrontement.
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Shibumi - Trevanian
"Shibumi" fut une lecture difficile dont j'ai eu du mal à arriver au bout. La plume de Trevanian est un peu alambiquée, parfois lourde. En tant que lectrice, j'ai besoin de plus de fluidité. Je n'ai trouvé pas grand intérêt aux chapitres traitant de cette société secrète à Washington, de la CIA et de la Mother Company. Tout ce qui concernait les complots des grandes puissances industrielles, de la diplomatie et de l'espionnage entre les pays ne m'intéressait pas vraiment. De plus, sur ces thématiques, l'auteur entre dans des détails très profonds et parfois, il m'a totalement perdu.
J'ai grandement préféré les chapitres traitants de la vie de ce M. Hel au Japon. En effet, on y apprend beaucoup sur ce pays, sa culture, sur leur mentalité, leur goût pour le beau, le raffinement, l'équilibre dans tout, l'honneur, etc. Même si parfois, là encore, il y mettait trop de détails et de termes japonais qui me laissaient en dehors de l'histoire. Le style d'écriture présente dans "Shubumi" n'est pas vraiment ce que je pourrais qualifier d'accessible et par conséquent, c'est un roman que j'aurais du mal à recommander.
On retrouve également dans "Shibumi" une critique de la société américaine pour qui, toute valeur se mesure par l'argent. Une société rustre qui détruit toute valeur noble et toute beauté. L'auteur y fait donc la critique de leur intelligence, pour lui, fort limitée. Les Français aussi en prennent largement pour leur grade, tout comme les Russes. On en apprend aussi beaucoup sur la culture basque.
Certains personnages m'ont beaucoup plus tels que Nikko ou encore son ami basque. "Shibumi" à certains moments m'a paru très intéressant et comporte beaucoup de philosophie, mais malgré tout, e nombreux passages m'ont semblé longs et ennuyeux. Il y avait beaucoup trop de descriptions à mon goût (telles que les descriptions à n'en plus finir sur la spéléologie).
Je pense que "Shibumi" est un livre fait pour les lecteurs adeptes de la philo, de la culture nipponne et des descriptions contemplatives de la vie et de la nature. Pour ma part, ce ne fut pas une lecture qui m'a enchanté bien que j'y reconnais certaines qualités. J'ai aussi noté sur deux pages des coquilles grossières ce qui me surprend avec cette maison d'édition. J'ai néanmoins bien aimé la fin de ce roman.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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