Résumé du livre Un(e) secte - Maxime Chattam
Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s'organiser ? Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s'organiser ? Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.
Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d'une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s'entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.
Des montagnes de Los Angeles aux bas-fonds de New York, un thriller implacable et documenté qui va vous démanger.
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Un(e) secte - Maxime Chattam
"Un(e) secte" est seulement le deuxième roman que je lis de Maxime Chattam et pour le moment, j’avoue que je ne vais pas me rallier aux wagons de fans qui attendent la sortie de son nouveau roman tous les ans. Pourtant, cette lecture partait très bien. Le premier chapitre m’a captivé, effrayé, et même carrément dégoûté au point que j’y ai souvent repensé avec les poils dressés sur les bras.
Les débuts étaient donc prometteurs. Malheureusement, par la suite, on suit deux enquêtes parallèles qui ont tendance à s’enliser, pour aboutir à une fin que j’ai trouvé totalement rocambolesque, vue et revue dans le propos et la thématique abordée et qui manquait cruellement de réalisme. C’est dommage parce que si l’idée de base était intéressante, je trouve que l’auteur a manqué de finesse et subtilité.
"Un(e) secte" n’est pas mal écrit. Même si parfois certaines phrases me semblaient à rallonge et que la fluidité de lecture n’était pas toujours au rendez-vous, globalement, Maxime Chattam écrit tout de même bien. Il est vrai qu’il n’est pas rare de retrouver dans le thriller français des plumes parfois trop simplistes, or ce n’est pas le cas avec Chattam.
Les deux protagonistes principaux étaient plutôt bien écrits. Loin d’être lisses, avec chacun leurs petits ou gros défauts, j’ai aimé les suivre même si je ne me suis pas totalement attaché à eux. J’ai apprécié l’originalité du flic gay, fan de musique métal et de la quarantenaire qui mène sa vie selon ses règles, un peu trop portée sur la boisson parfois, très lucide sur sa vie et très engagée dans son travail. Ces deux typologies de personnages étaient assez originales et plutôt bien menées. Malheureusement, sur la fin, ils sont retombés dans des schémas plutôt classiques et c’est dommage. J’ai cru un moment que l’auteur allait oser quelque chose avec l’un des deux qui aurait pu être intéressant, mais non.
On sent clairement dans "Un(e) secte" que Chattam est fan de Stephen King et plus largement d’horreur. Et si certaines scènes sont plutôt réussies (comme la scène d’introduction) j’ai aussi trouvé que d’autres scènes étaient juste là pour apporter du gore très basique, à l’image de certains films slashers grand public qui frôlent le nanar. Attention donc aux lecteurs qui n’aimeraient pas l’hémoglobine et les détails crades, vous risquez de tourner de l’œil. Attention aussi à ceux phobiques des insectes parce que pour le coup, ce récit met vraiment mal à l’aise par rapport à cela. Étant moi-même phobique des araignées, j’avoue que tous les passages où il en était question m’ont franchement dégoûtée.
Ainsi donc si certains passages étaient efficaces dans le genre horreur, d’autres tombaient clairement dans le too much. Et si je reconnais que Maxime Chattam écrit plutôt bien, le rythme global du roman "Un(e) secte" m’a semblé parfois souffrir de longueurs et le fond général m’a peu plut. La thématique centrale est un peu éculée et les ressorts scénaristiques utilisés par l’auteur (notamment ceux concernant le grand méchant de l’histoire) étaient trop faciles et trop peu réalistes à mon goût. On m’a recommandé de plutôt me tourner vers ses premiers romans qui apparemment sont bien plus qualitatifs. C’est donc certainement ce que je ferai pour mon prochain Maxime Chattam, car si je retenterai ce romancier, j’espère aussi que je serai plus emballée et convaincue qu’avec "Un(e) secte".
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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