Résumé du livre Amon : Mon grand-père m'aurait tuée - Jennifer Teege
Jennifer Teege découvre à 38 ans qu'elle est la petite-fille d'Amon Göth, le "boucher de Hitler", commandant du camp de Płaszów. L'homme qui tirait sur des prisonniers "pour se détendre".
Cette histoire la concerne-t-elle ? Pourquoi sa mère, qui ne lui a jamais parlé, la confie-t-elle à une famille d'accueil qui va l'adopter ? Doit-elle se sentir coupable d'aimer sa grand-mère complice de tous ces crimes ? Que dire à ses enfants, à ses amis juifs ?
Après une longue enquête personnelle, une douloureuse psychothérapie, Jennifer Teege choisit d'affronter la vérité et se rend au camp de la mort qui fait partie de son histoire. Une chose est certaine : son père nigérian lui a donné une couleur de peau qui l'aurait immédiatement condamnée aux yeux de son grand-père.
Critique littéraire de ReadTrip à propos de Amon : Mon grand-père m'aurait tuée - Jennifer Teege
J'ai toujours beaucoup de mal à juger un témoignage et je sais que "Amon : Mon grand-père m'aurait tuée" a plutôt été apprécié, mais pour ma part, je ne l'ai pas du tout apprécié. Alors, oui, il y avait des choses intéressantes comme la thématique des mémoires familiales, l'héritage de la honte et de la culpabilité ainsi que des secrets de famille, mais j'ai trouvé que ces thématiques, pourtant très intéressantes, n'étaient vraiment pas le cœur du récit.
Pour ce qui est d'en apprendre plus la Seconde Guerre mondiale et sur le camp de Plaszow, là encore, c'est raté. On passe finalement très vite dessus. Trop vite à mon goût. Et le reste du livre ? Pour moi, ce n'était ni plus ni moins qu'une longue lamentation de Jennifer Teege. Une sorte de plaidoyer qui semblait vouloir à tout prix la dédouaner de tout ce qu'avait pu faire son grand-père. Et pour enfoncer le clou dans cette voie, elle en faisait même trop à mon goût. Et puis c'était un récit tellement auto-centré !
Pour moi, ce n'était pas un témoignage, mais bien une autobiographie. On a énormément de "moi", "mon", "a", "je" toutes les lignes ou presque. C'est fou parce que je m'attendais tellement à détester ce grand-père nazi (en toute logique) et c'est finalement l'auteure elle-même que je ne supportais pas durant ma lecture. Je l'ai trouvé très nombrilisme, assez égoïste, et même peu reconnaissante, voire injuste envers sa famille d'adoption.
ET puis, je n'ai pas compris le choix éditorial de diviser pratiquement en deux ce livre avec pour une moitié, un discours à la première personne écrit par Jennifer Teege et l'autre moitié, qui semble être des extraits de journaux ou autre, dans lesquels on parle de l'auteure et de sa vie et celle de sa famille, le tout à la troisième personne. Cela donnait du coup un côté très froid et presque prétentieux à ce témoignage.
En parlant de témoignage, je me suis sentie flouée puisque finalement seule une moitié de "Amon : Mon grand-père m'aurait tuée" était un témoignage. Le reste n'est qu'une compilation d'archives. Et puis je suis désolée, mai de façon globale, je me suis franchement ennuyée à la lecture de ce récit. Je n'ai à aucun moment été intéressée véritablement par ce qui était raconté alors que pourtant, ça me promettait des thèmes que je trouve importants et intéressants. Mais là, non. Rien. C'est vraiment le ton et le côté geignard de l'auteure qui m'a profondément dérangé.
Finalement, le problème avec "Amon : Mon grand-père m'aurait tuée" était surtout que je m'attendais à lire autre chose. Je n'ai donc vraiment pas aimé cette lecture que je vais très vite oublier. Malheureusement, ce témoignage est sans grand intérêt selon moi et c'est bien dommage.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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