Résumé du livre La tempête du siècle - Stephen King
Sur l’île de Little Tall, on a l’habitude des tempêtes. Pourtant, celle qui s’annonce sera, dit-on, particulièrement violente. Et, surtout, la petite communauté tremble d’héberger Linoge, l’assassin de la vieille Mrs Clarendon. Cet homme étrange qui fait peur même au shérif…
Lui n’a pas peur. Il s’est laissé arrêter. Il connaît son propre pouvoir. Si on lui donne ce qu’il veut, il partira. Et tandis que l’ouragan se déchaîne, dans le froid et la neige, il va faire connaître ses exigences…
Le nouveau best-seller du maître du thriller nous mène aux limites de l’épouvante, vers quelque chose que l’on n’a jamais vu. Quelque chose que personne ne peut voir.
Critique littéraire de ReadTrip à propos de La tempête du siècle - Stephen King
"La tempête du siècle" est un livre de Stephen King un peu à part de par son format. J’avoue qu’au début de ma lecture, j’ai trouvé la forme scénaristique un peu déroutante et finalement, je trouve que l’on s’y fait assez vite. Cela reste très proche de la lecture d’une pièce de théâtre et lorsque l’on se plonge vraiment dedans, on a carrément l’impression de voir défiler un film dans sa tête, ce qui est plutôt agréable.
Comme d’habitude, Stephen King s’est attardé sur l’étude de différentes personnalités, car en effet, on suit un bel assortiment de personnages qui tous se connaissent et vivent sur la même petite île du Maine. Si j’ai un peu eu du mal avec le fait qu’il y avait beaucoup de personnages à assimiler, j’ai par contre adoré cette ambiance de huis clos dans laquelle la tension monte petit à petit. J’ai beaucoup aimé aussi que cette histoire se déroule sur l’île de "Dolorès Claiborne" qui est un roman de King que j’adore.
Comme pratiquement, à chaque fois, l’auteur a intégré son histoire dans son multivers au moyen de divers clins d’œil à d’autres de ses romans tels que "Dolorès Claiborne" bien sûr, mais aussi "Cellulaire", "Salem" ou encore "Ça" puisqu’il évoque plusieurs fois Derry. Par certains aspects, surtout sur la fin, le côté petite communauté m’a aussi pas mal rappelé "Le Fléau". Ça et le message religieux un peu sous-jacent que j’ai ressenti par moments tout comme la présence, bien sûr, de Linoge, qui n’est autre qu’une des formes du grand méchant de l’univers de King.
J’ai beaucoup aimé le traitement des personnages et je me suis fortement attaché à Mike. King en a fait un homme bien et père attentionné, sorte de héros au cœur pur des temps modernes, mais heureusement, il n’a pas hésité à le malmener pour casser le côté peut-être un peu trop lissé qu’aurait pu apporter ce personnage. "La tempête du siècle" est donc un King dans lequel on retrouve une grosse part de surnaturel et bizarrement, cela ne m’a pas dérangé. Je crois qu’il n’y a vraiment que lui ou presque pour me faire aimer ce type d’histoire.
L’ambiance est au cordeau, l’histoire est prenante et les personnages intéressants et finalement, si j’avais un gros reproche à faire à "La tempête du siècle", ce serait peut-être sa fin. Elle n’est pas ratée, loin de là, mais elle n’est pas non plus totalement satisfaisante et j’aurais aimé qu’elle soit peut-être un peu plus étoffée. De façon globale, j’ai trouvé que sur la fin la thématique de la filiation, de la place de parents et de l’amour parent/enfant ressortait énormément et j’aurais aimé qu’elle intervienne bien plus tôt dans l’histoire, car j’ai trouvé cela très intéressant et très fort. Ceci dit, c’est déjà une thématique qu’il avait parfaitement traitée par le passé, notamment dans "Simetierre".
"La tempête du siècle" est donc un roman de Stephen King très immersif, qui se lit bien malgré son format surprenant et inhabituel qui peut être une porte d’entrée sympathique pour les lecteurs qui souhaiteraient découvrir les romans de l’auteur dans lequel on retrouve une touche de surnaturel même si je pense qu’il y a vraiment une seconde lecture à faire en considérant ce roman dans l’ensemble de l’univers de King car bien que n’ayant pas tout lu de lui, j’ai senti que ce titre avait son importance dans son multivers.
Pour ma part, même si j’ai passé un bon moment de lecture, je regrette peut-être une thématique de fond qui aurait pu être plus forte qui aurait pu servir de fil rouge et une fin que j’aurais aimé autre. Malgré tout, c’est resté une lecture très cool et très agréable qui m’a replongé une fois de plus dans l’univers du King que j’aime tant (bien qu’il soit généralement effrayant) et qui commençait à me manquer. Pas dans mon top 5 de l’auteur, mais une lecture que je ne regrette pas d’avoir fait, rien que pour l’angoisse distillée par ce grand méchant énigmatique qui porte le roman. Ne me reste plus désormais qu’à voir la réalisation cinématographique qui a été tirée de ce scénario.
NOTA BENE
L’avis de la rédaction est purement personnel et nous ne prétendons en aucun cas que cette critique littéraire soit à prendre comme une vérité absolue. Nous vous invitons donc à laisser votre propre critique dans les commentaires et à noter ce livre afin d’avoir un avis général représentant au mieux la foule des lecteurs.
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