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Top 10 des romans de Stephen King

Une chronique littéraire par Read.

Pourquoi un top 10 des romans de Stephen King ?

On m’a très régulièrement demandé de communiquer mon top 3 des romans de Stephen King ou en tout cas de lister mes romans préférés de l’auteur. Je ne l’avais pas fait jusque-là parce que tout d’abord, je n’ai pas encore lu tous les romans de Stephen King (et dans un monde parfait, j’aurais aimé que ce soit le cas avant d’écrire cet article, mais disons que du coup ça me donnera peut-être l’occasion de faire une mise à jour dans quelques années) et aussi parce que vous n’imaginez pas comme c’est difficile pour un lecteur de King de ne sélectionner que quelques titres de sa bibliographie ! Le monsieur a tout d’abord énormément écrit (donc le choix est vaste) et en plus de manière globale, le monsieur produit rarement des ratés (même si cela a pu arriver à quelques rares occasions).

Tout cela pour dire que je savais d’avance que mon cœur allait saigner à la préparation de ce top et que j’allais devoir faire des choix difficiles alors pour rendre la tâche un peu moins pénible, je n’ai pas fait un top 3, ni même un top 5 (parce que clairement cela aurait été impossible), mais un top 10 de mes romans préférés de Stephen King.
Ce top 10 concentre donc les romans du King qui m’ont le plus marqué, qui ont le plus fait chavirer mon petit cœur, mais aussi ceux qui pour moi sont un peu incontournables dans sa bibliographie. Donc, une fois de plus, si vous souhaitez vous lancer dans la lecture des romans de Stephen King (ce qui est une très bonne idée, je tiens à le souligner) mais que vous êtes un peu perdus face à l’immensité de l’œuvre de l’auteur (ce que je comprends tout à fait), je vous conseille de piocher parmi les 10 titres suivants.

Vous me direz, ce top ne ressort que de mes appréciations personnelles (oui c’est tout à fait vrai) mais en toute modestie, je pense avoir lu une bonne partie de sa bibliographie et de manière générale connaître plutôt bien l’œuvre globale du monsieur et donc avoir peut-être une toute petite part de légitimité à vous proposer aujourd’hui ce top 10.

Passons donc en revue les 10 romans de Stephen King qui sont pour moi incontournables.

Je tiens avant toute chose à préciser qu’à ce jour, comme je le disais précédemment, je n’ai pas encore lu toute la bibliographie de l’auteur mais j’ai lu 56 de ses ouvrages. Il est donc possible que je passe à côté de titres qui vous semblent primordiaux, tout simplement parce que je ne les ai pas encore lus. C’est d’ailleurs pour cette raison que je pense un jour mettre à jour cet article, lorsqu’enfin, je serai à jour dans la bibliographie de King.

10. Nuit noire, étoiles mortes

J’ai lu ce recueil de nouvelles fin 2024 et pour moi, c’est très clairement l’un des deux meilleurs de l’auteur.

« Nuit noire, étoiles mortes«  comporte quatre nouvelles, toutes comparable en nombre de pages, mais aussi et surtout en terme de qualité. Les quatre sont hyper impactantes et très dérangeantes chacune à leur manière. Elles prennent toutes place dans un contexte quotidien d’un ou d’une américaine lambda et c’est ce qui rend ces histoires encore plus terribles.

Seule l’une d’entre elles comporte une touche de fantastiques, mais pour les autres, nous sommes sur de la pure horreur humaine. Quand je dis horreur, je ne parle pas forcément de boyaux à l’air, mais plutôt de psychologie humaine et de ce qu’un humain est capable de faire de pire à un autre humain.

J’ai absolument adoré tout ce recueil, mais je retiens tout particulièrement la nouvelle Grand chauffeur qui m’a véritablement glacé le sang lorsque je l’ai lu et qui m’a clairement marqué au fer-blanc.

9. Dead Zone

J’ai absolument adoré « Dead Zone«  et je ne peux que le recommander encore plus en ce temps où malheureusement Donald Trump fait son grand retour à la Maison Blanche (puisqu’on y suit John Smith qui suite à un accident de voiture va développer des dons de médiumnité qui font que lorsqu’il touche quelqu’un, il peut voir m’avenir de cette personne et c’est ainsi qu’il va découvrir que Greg Stillson, un type franchement peu recommandable, est bien parti pour devenir président des Etats-Unis et déclencher la troisième guerre mondiale).

C’est une histoire de Stephen King très facile à lire, plutôt bien rythmée dans laquelle une fois de plus la psychologie des personnages ainsi que les questionnements et les choix personnels sont très importants.

« Dead Zone », en substance, c’est un peu un message aux Américains, mais pas que, pour dire « Ne croyez pas au fait que tout est écrit d’avance, chacun d’entre vous a potentiellement le pouvoir de faire changer les choses ». Finalement, c’est un titre que je trouve assez intemporel avec en plus une fin franchement réussie et un petit côté thriller qui n’est personnellement pas pour me déplaire !

8. Différentes saisons

Autre recueil de nouvelles, mais même qualités que celles énoncées pour « Nuit noire, étoiles mortes ». Là encore, on retrouve quatre nouvelles tout à fait équivalentes en nombre de pages et en qualité. Une fois de plus, les quatre ont ce petit côté récit de vie personnelle (d’ailleurs, trois d’entre elles sont écrites à la première personne ce qui renforce ce côté « Je vais vous confier une histoire »).

Trois de ces nouvelles ont été portées au cinéma (les trois qui ne comportent pas de fantastique) et les trois ont donné lieu à des films très biens accueillis par la critique et le public, ce qui démontre, je pense la qualité des histoires. Ces trois nouvelles sont : Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank (qui a donné en français le film « Les évadés »), Un élève doué (qui a donné le film du même nom) et Le corps (qui a donné vie au film « Stand by me » qui a permis les débuts sur grand écran de River Phoenix ou encore Kiefer Sutherland, excusez du peu ! (Bon ok il y avait aussi Wil Weathon, Jerry O’Connell et Corey Feldman, mais objectivement, même s’ils ont fait quelques films et séries sympas, ils n’ont pas eu une carrière aussi marquante).

Sans surprise, ma nouvelle favorite reste Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank, mais de façon globale, j’ai vraiment adoré tout le recueil « Différentes saisons » qui présente un petit côté nostalgique, très tourné vers les souvenirs et le passé.

7. Mr Mercedes

J’étais obligée de mettre un tome de la trilogie Bill Hodges dans ce top 10 et j’ai choisi le premier tome, « Mr Mercedes » qui pour moi reste le meilleur. Pourquoi ? Parce que la scène d’introduction glace le sang, parce que c’est l’un des premiers vrais romans de type policier/thriller écrits par Stephen King, parce qu’on y fait la connaissance de Brady et sa mère (une rencontre aussi manquante que malaisante), et bien sûr parce que bien sûr, on y voit naître le duo Bill Hodges/Holly.

Là encore, pas de fantastique à l’horizon, juste la folie d’un homme profondément perdu et perturbé (il faut dire que sa mère n’a pas vraiment participé à son équilibre mental, au contraire !). « Mr Mercedes », c’est à la fois cynique, touchant et divertissant. Au-delà de son côté thriller ça n’en reste pas moins un roman qui porte à réflexion sur de nombreux sujets et qui questionne d’une certaine manière sur la société, sur notre rapport à la mort, mais aussi sur les relations humaines.

Un super roman de King qui se dévore et qui marque.

6. Blaze

Ah « Blaze » ! Très certainement le roman de Stephen King le plus sous-côté pour moi. J’entends rarement ce titre cité et que c’est dommage ! Parce que personnellement, c’est vraiment l’un de mes King préférés.

J’ai été bouleversée lors de la lecture de ce court roman. Il faut dire que « Blaze » est une réinterprétation de King du chef d’œuvre de Steinbeck « Des souris et des hommes » qui est l’un de mes romans favoris de tous les temps donc forcément, il y avait de grandes chances pour que j’aime.

Là encore, ni fantastique ni sur-naturel, juste des humains, des humains ballottés par la vie, des humains parfois fracassé qui font des mauvais choix et doivent se débrouiller avec ça.

Ce roman est centré sur le personnage de Blaze (George n’étant présent que sous la forme de vision/fantôme parlant parfois à Blaze) et ce personnage qui tient beaucoup du Lennie de Steinbeck m’a profondément touché. « Blaze », c’est un roman sur la famille, l’amour et l’affection et une très, très bel hommage à Steinbeck.

5. Ça

Forcément… Forcément, « Ça » ne pouvait que figurer dans ce Top, et cela, pour deux raisons. Tout d’abord, parce que j’ai adoré cette lecture que j’ai dévorée assez rapidement malgré ses quelque mille pages ou presque, mais aussi parce que quoi qu’on en dise, c’est l’un des titres piliers de toute l’œuvre de Stephen King.

« Ça » c’est bien sûr le personnage de Grippe-sous (ou Pennywise en anglais) qui est important dans l’univers de King et auquel l’auteur fait souvent allusion dans d’autres titres, c’est l’introduction de la ville de Derry, une ville là aussi Oh combien important chez King, mais c’est aussi une histoire qui compile de très nombreuses thématiques récurrentes chez le romancier.

On y retrouve un groupe d’enfants (et qu’est-ce que Stephen King sait formidablement bien donner vie aux enfants dans ses histoires), une amitié indéfectible, des liens familiaux parfois complexes et destructeurs, mais aussi et bien sûr la grande thématique de la peur. En effet, sans surprise, la peur est l’un des sujets fondamentaux et central des romans de King et souvent, comme dans « Ça », c’est une peur viscérale, une peur qui prend racine au plus profond de nous, souvent dans l’enfance, mais aussi une peur pour laquelle l’enjeu est de trouver le courage et la force de la surmonter et de la combattre.

Pour le coup, oui, il s’agit d’un roman de King dans lequel il y a du gore, de l’horrifique et du fantastique, mais c’est tellement plus que cela ! Que ce soit pour son côté effrayant ou pour au contraire, les thématiques plus profondes de liens familiaux ou encore d’amitié, je pense que chaque lecteur peut trouver dans ce roman quelque chose qui lui plaira et qui lui parlera.

4. Dolorès Claiborne

Est-ce que je vous surprends si je vous dis que « Dolorès Claiborne » est encore un roman de Stephen King dans lequel il n’y a pas de fantastique ni de surnaturel ? Je l’ai souvent dit, mais c’est vrai que généralement, je préfère les romans de King dans lesquels il n’y en a pas, mais ce top tend également à déconstruire ce stéréotype que Stephen King n’écrirait QUE du fantastique ou presque.

« Dolorès Claiborne », est donc clairement l’un de mes romans de King préférés de tous les temps et bonne nouvelle pour les apeurés des pavés, c’est un roman plutôt court. En plus d’avoir adoré l’histoire et le personnage de Dolorès, je trouve que Stephen King a produit avec ce titre un exercice d’écriture aussi original que réussi. En effet, « Dolorès Claiborne » n’est tout du long qu’un monologue dans lequel Dolorès confesse sa vie à des policiers (puisqu’au début du roman, elle est accusée du meurtre de sa patronne). Et cette construction narrative est absolument géniale !

Ce titre est donc complètement centré sur le personnage de Dolorès (en cela, il me rappelle un peu « Blaze ») et je ne suis pas prête d’oublier cette femme. Parce que oui cette histoire, c’est avant tout une histoire de femmes (que ce soit Dolorès, sa patronne ou sa fille), des femmes pour qui sans surprise, on découvre que la vie est loin d’être rose et facile tous les jours et pour autant, des femmes aux forces de caractère incroyable qui surmontent les difficultés de la vie coûte que coûte. De plus, là encore la fin est très réussie.

« Dolorès Claiborne » est encore un livre de Stephen King profondément tourné vers l’humain et plus particulièrement ici vers la condition des femmes, dans ce décor des années 60 aux Etats-Unis et pour moi, c’est définitivement un énorme oui !

3. Le Fléau

Autre monument de l’œuvre de Stephen King, « Le fléau » est un roman conséquent (quasiment mille pages là encore) en forme de fresque américaine sur fond de fin du monde. Pour le coup, il y a un peu de surnaturel avec l’introduction du personnage mythique du grand méchant de King : Randall Flagg.

Il faut savoir qu’il y a dans cette histoire beaucoup de personnages, mais finalement, comme tous sont bien décrits, que chacun à son background et que l’auteur prend le temps de tous les introduire, on n’est pas perdu. Oui ce roman peut avoir un côté très dichotomique avec le groupe des forces du Bien d’un côté et des forces du Mal de l’autre mais lorsqu’on y regarde bien, les choses ne sont pas aussi nettes et tranchées qu’elles pourraient le sembler au premier abord et comme dans la vie, il y a finalement pas mal de zones grises de part et d’autre.

Finalement, sous des airs de fresque presque religieuse, l’auteur grâce à ce contexte de fin du monde, questionne le lecteur une fois de plus sur l’humain, sur sa malheureuse tendance à l’auto-destruction, sur le système même de société et de civilisation, mais aussi et surtout sur la question de destin et de libre-arbitre.

Oui, « Le fléau » est dense, mais il aborde énormément de sujets et ouvre de nombreuses pistes de réflexions et il me semble important de le lire si l’on veut comprendre l’univers et le multivers de Stephen King, car c’est l’un des piliers de son œuvre. Il est souvent fait référence au Fléau dans d’autres romans et comme dans « Ça », on introduit par ce titre des éléments hyper importants de son univers étendu (le Destin, le personnage de Randal Flagg qui vient d’une autre « dimension », la roue, cette tour du mal et dans « Ça » nous avions eu droit à l’ouverture sur les autres mondes avec bien sûr Grippe-sou, mais aussi avec l’évocation de la Tortue Maturin).

Pour le coup, la fin de « Le Fléau » n’est pas ma fin préférée, car (et c’est le moins qu’on puisse dire) on a un bel exemple de Deus ex machina pour clôturer le tout, mais il n’en reste pas moins que j’ai totalement plongé dans ce roman, dans cet univers anxiogène et questionnant à la fois qui est porté par des personnages forts qu’on ne peut oublier.

2. 22/11/63

Ce roman… À tout jamais dans mon cœur. J’ai l’habitude de dire que « 22/11/63 » est un concentré de tout ce que King fait de mieux, mais c’est vrai. Là encore, c’est un roman conséquent de plus de mille pages, mais vous me croyez si je vous dis que je n’ai absolument pas vu passer ces pages ? C’est pourtant vrai.

J’ai dévoré ce livre qui là encore est une fresque qui se tient sur plusieurs dizaines d’années, qui dépeint à merveille les années 60 aux Etats-Unis, avec une toute petit touche de fantastique et au centre de tout ça, un événement majeur de l’histoire nord-américaine : L’assassinat de JFK. Mama mia ! Que c’était bien !

L’une des raisons qui fait que j’ai autant aimé « 22/11/63 » c’est probablement parce que c’est un titre tout à fait inclassable. À la fois roman fantastique, historique, thriller et roman d’amour et le mélange est parfait. Comme d’habitude, les personnages sont hyper bien construits et certains d’entre eux extrêmement attachants. En disant cela, je pense que particulier à Jack et Sadie qui vont vivre l’une des plus belles histoires d’amour qu’il m’ait été donné de lire en littérature.

Il faut savoir « 22/11/63 » est truffé de références à d’autres romans de Stephen King, mais aussi à plusieurs grands romans de la littérature américaine tels que « L’attrape-cœurs », « Frankenstein » ou encore une fois de plus « Des souris et des hommes » et croyez moi, il a sa place aux côtés de ces monuments dans le rayon « Grandes œuvres sociétales américaines ».

« 22/11/63 » est un roman tellement riche que ce soit dans les histoires qui s’imbriquent, dans les références, mais aussi et surtout dans les sujets et thématiques abordées qu’on pourrait très clairement écrire des thèses entières à son sujet. J’ai dégusté chaque page de ce livre et je sais que je pourrais le relire encore et encore qu’il me ferait toujours autant ressentir d’émotions et que je pourrais à chaque fois y découvrir des détails dont je pourrais parler pendant des heures.

Dans mon top 3 des romans de Stephen King sans aucune hésitation !

1. La ligne verte

Finalement, il n’a pas été si difficile que ça pour moi de choisir le numéro 1 de ce top. Alors, oui, ce choix pourrait paraître facile, et même un peu convenu, mais « La ligne verte » est le seul livre de Stephen King et l’un des rares romans tout court, que j’ai qualifié de chef d’œuvre. Pour moi, chaque ligne de ce roman est parfaite. J’ai absolument tout aimé dans ce titre qui m’a fait ressentir une foule d’émotions comme rarement.

Là encore, « La ligne verte » est un roman raconté à la première personne comme une sorte de confession de vie et cela confère à ce livre une richesse rare comme s’il était de notre devoir à nous lecteurs d’être attentif à ce récit de vie pour pouvoir le faire percuter à notre tour par la suite.

« La ligne verte », c’est une histoire intemporelle sur l’horreur dont l’être humain est capable, mais aussi paradoxalement sur toute la beauté et la bonté que l’homme peut apporter aux autres et au monde que ce soit par amour, par amitié ou juste par abnégation. Cette histoire semble calibrée pour passer votre cœur de lecteur à l’essoreuse et vous faire pleurer toutes les larmes de votre corps.

On y rencontre des personnages tellement riches et tellement beaux qu’ils ne peuvent que vous marquer à vie : Paul Edgecombe ou encore le grandiose et si touchant John Caffey sans oublier Mister Jingle la petite souris. Je défie quiconque de lire « La ligne verte » sans rien ressentir et sans verser sa petite larme. Lors de l’écriture de ce roman, Stephen King a pour mieux eu une sorte de fulgurante qui lui a permis de donner vie à une histoire intemporelle, universelle et qui je l’espère sera, un jour, étudiée dans toutes les écoles. C’est un roman qui porte de grandes thématiques sociétales américaine telles que la ségrégation, le racisme ou encore la peine de mort, mais qui de façon globale amène surtout à de nombreux axes de réflexion parfois presque philosophique. Bref, un livre à lire, à relire et à faire lire sans modération.

C’était donc mon Top 10 des romans du Stephen King. Comme vous l’aurez vu, sans surprise, les romans que je préfère de lui sont ceux dans lesquels n’y a pas ou peu de fantastique et aussi et surtout, ceux dans lesquels l’humain est au cœur du récit. Pour moi, c’est l’une des forces si ce n’est la force principalement de l’écriture de King, c’est de savoir si bien dépeindre ses semblables dans ce qu’ils ont de pire comme de meilleur, c’est de créer des personnages plus vrais que nature avec toute une vie et un passé qu’on s’approprie complètement en tant que lecteur.

Et puis j’ai aussi remarqué que mes romans préférés de King mettent bien souvent en scène des femmes, des femmes au caractère fort, des combattantes, mais aussi des enfants, et même parfois des laissés-pour-compte ou des gens mis à la marge par la société (tels que Blaze ou John Coffey). Stephen King a un don pour redonner à ces typologies de personnages toutes leurs lettres de noblesse et je ne peux qu’espérer qu’il le fasse encore longtemps.

J’espère que ce Top 10 vous aura donné des idées de lectures et surtout, vous aura donné envie de lire ou de relire Stephen King.

Si vous n’avez encore jamais osé tenter l’aventure, j’espère que vous viendrez piocher un titre dans ce top pour enfin vous lancer car les romans de Stephen King sont tellement variés que je suis persuadée que chaque lecteur peut trouver au moins un titre qui lui convient dans la bibliographie de l’auteur.

Je vais vous laisser sur ces dernières lignes, car j’ai encore un certain nombre de romans de Stephen King qui m’attendent et si je veux un jour vous partager une mise à jour de cet article, j’ai encore un paquet d’heures de lecture devant moi alors autant que je m’y mette dès que possible ! Je vous attends en commentaire pour savoir si cet article vous a plut, s’il vous a été utile et bien sûr, surtout pour me communiquer vos titres préférés de l’auteur.

Je laisserai le mot de la fin à Monsieur King avec cette situation de John Coffey dans « La ligne verte » qui me fend le cœur à chaque fois que je la lis :

« Boss, j’suis fatigué à cause de toute la souffrance que j’entends et que j’sens. J’suis fatigué d’courir les routes et d’être seul comme un merle sous la pluie. De pas avoir un camarade avec qui marcher ou pour me dire où on va et pourquoi. J’suis fatigué de voir les gens se battre entre eux. C’est comme si j’avais des bouts de verre dans la tête. J’suis fatigué de toutes les fois où j’ai voulu aider et que j’ai pas pu. J’suis fatigué d’être dans le noir. Dans la douleur. Y a trop de mal partout. Si j’pouvais, y en aurait plus. Mais j’peux pas. »

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Et vous, quels sont vos romans préférés de Stephen King ?

N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience de lecture avec les livres de Stephen King et à nous indiquer en commentaire vos romans préférés de cet auteur.

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