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Top 10 romans sur les violences conjugales et familiales

Une chronique littéraire écrite Read.

Pourquoi un top 10 des romans sur les violences conjugales et/ou familiales ?

Ce top 10 des romans sur les violences conjugales et familiales est un top qui me tient particulièrement à cœur et que j’avais envie de vous proposer depuis très longtemps. Les livres que je vais vous présenter aujourd’hui mettent en lumière et en mots des parcours de vies fictifs ou non, qui malheureusement font écho à des choses que des humains vivent au quotidien et en ce sens, ces livres sont presque pour moi d’utilité publique. J’espère donc vraiment que cet article encore plus que les autres sera lu et partagé et surtout, qu’il permettra peut-être de faire découvrir des ouvrages qui pourront ouvrir les yeux et alerter sur des situations anormales et pourquoi pas, soyons fous, aider des personnes qui se reconnaîtraient dans ce type de relation. 

Les violences conjugales et familiales sont malheureusement toujours au cœur de notre société. Je ne sais pas si elles sont plus présentes encore qu’avant. Une chose est certaine, c’est qu’on en parle plus et que donc on peut avoir la sensation qu’elles sont de plus en plus présentes. Quoi qu’il en soit, on en dénombre encore beaucoup trop et c’est pour ça qu’il est important de continuer à en parler et d’informer les gens sur des comportements qui doivent alerter que ce soit lorsqu’on est victime ou témoin. 

C’est pourquoi aujourd’hui, j’ai décidé de vous présenter 10 livres de fiction ou non, qui tous traitent des violences conjugales et/ou familiales et qui en ce sens, pour moi, sont très bien faits. Je déteste les romans dans lesquels il est question de violence juste pour choquer le lecteur. Je trouve l’étalage gratuit de violence vulgaire et inutile. Par contre, j’adore lorsqu’un auteur me retourne l’estomac pour mettre l’accent sur un profil de personnalité problématique, sur un schéma de relation toxique ou encore sur des déviances intra-familiales. Parce que dans ce cas, la mise en avant de la violence permet de dénoncer des faits et d’expliquer comment et parfois pourquoi, malheureusement ce genre de situation reste encore trop présente dans nos sociétés modernes. 

Je ne vous cache pas qu’il n’a pas été aisé de constituer ce top 10 non pas parce que j’avais du mal à trouver de bons titres traitant du sujet, mais parce qu’en tant que grosse lectrice de thrillers et de polars que je suis, pour un certain nombre des romans qui me venaient en tête, savoir qu’ils traitent de cette thématique divulgâchait tout ou partie de l’intrigue. Or, le but de ce top n’est certainement pas de vous gâcher un potentiel intérêt de lecture, mais au contraire, vous donner envie de découvrir les livres dont je vais vous parler. 

J’espère en tout cas que ce sujet vous importe autant que moi et que ce top 10 vous donnera envie de découvrir certains de ces livres

10. Rose Madder de Stephen King

Et oui, certains diront que je suis trop prévisible et que j’allais forcément caser dans ce top 10 mon auteur favori mais il faut dire qu’en matière de relations problématiques dans ses romans, Stephen King n’est pas en reste. Il n’est, en effet, pas rare de rencontrer dans ses histoires des parents maltraitaits voire carrément tyranniques envers leurs enfants ou encore des conjoints (car dans mes souvenirs, il s’agit toujours d’hommes.) violents parfois à l’extrême envers leurs conjointes. 

J’aurais donc pu citer de nombreux titres en ce sens tels que « Carrie » (pour la mère maltraitante au possible), « 22/11/63 » (dans lequel un personnage féminin a dû fuir un ex-conjoint violent) ou encore la nouvelle « Grand chauffeur » (pour la violence sexuelle envers les femmes). Mais si je vous dis Stephen King et défense des femmes, bon nombre de lecteurs vous parleront de ce qu’on a appelé par la suite, la trilogie féministe. Ces trois romans qui sont « Jessie », « Dolorès Claiborne » et « Rose Madder » ont tous comme thématique centrale principale la violence conjugale et/ou intrafamiliale.

Bien sûr, ce sont trois romans que je vous recommande les yeux fermés et aujourd’hui j’ai décidé de vous parler plus particulièrement de « Rose Madder ». Pourtant, paradoxalement, c’est celui des trois que j’ai le moins aimé, car je ne vous le cache pas, il compte pour moi quelques longueurs et il comporte aussi quelques passages de fantastiques qui personnellement ne m’ont pas tout à fait convaincue ni embarqué. Mais si je souhaitais le mettre en avant aujourd’hui, c’est parce que c’est celui qui pour moi, montre le mieux ce qu’est le quotidien d’une femme qui vit avec un mari violent et qui doit se battre et affronter mille embûches pour espérer sortir la tête de l’eau et se reconstruire.

Dès les premiers chapitres, « Rose Madder » nous plonge au cœur de l’horreur puisque Stephen King nous décrit une scène dans laquelle Rosie enceinte, va finir par faire une fausse-couche chez elle suite au passage à tabac qu’elle subit de son mari. Cette scène est d’une violence extrême et en même temps, elle est nécessaire, d’autant que c’est l’événement (ou plutôt ce qui va suivre) qui va lui servir d’électrochoc pour décider de fuir cette relation. Par la suite, on la suivra dans sa tentative de se reconstruire, de fuir cet homme violent et policier (donc protégé et plutôt apprécié des autres). On y parle de refuge pour femmes battues, de combat intérieur et des trésors de courage dont ces femmes font preuve pour tenter d’avoir enfin la vie qu’elles méritent et pour connaître la paix. C’est pour moi le King le plus complet et réaliste sur le sujet.

9. Et tu te soumettras à la loi de ton père de Marie-Sabine Roger

Voilà un titre que j’ai découvert totalement par hasard et je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi impactant sur le sujet des violences familiales.

En effet, dans « Et tu te soumettras à la loi de ton père », on suit la vie d’une famille étouffée sous le joug d’un père violent et fanatique religieux et c’est encore un titre qui nous positionne dans le quotidien même de cette famille et qui permet de montrer comment chaque petite chose banale du quotidien peut rapidement basculer dans la violence et dans l’événement traumatique dans ce type de famille.

La force du récit est accentuée par le fait que tout est raconté à la première personne du point de vue d’une fillette de 10 ans qui est la fille de ce tortionnaire. Plus que de la violence physique, c’est surtout de la violence psychique, morale et affective dont il est question dans ce roman, des formes de violences à ne pas minimiser et qui peuvent être tout aussi destructrice que des coups.

Et enfin, ce qui pour moi est très intéressant avec ce roman, c’est qu’il permet de comprendre comment un humain peut arriver petit à petit à couper sa famille du monde extérieur et des choses les plus élémentaires au point de les faire presque douter parfois sur le fait que finalement, tout cela serait normal et acceptable.

« Et tu te soumettras à la loi de ton père » est donc un très bon roman, assez court, sur les relations d’emprises et les dérives religieuses.

8. La vraie vie d'Adeline Dieudonné

On reste dans les violences intrafamiliales puisqu’avec « La vraie vie » d’Adeline Dieudonné, on se retrouve là encore avec une structure familiale problématique avec à sa tête, un patriarche violent dans ses gestes comme dans ses paroles.

Là encore l’histoire nous est racontée à travers les yeux d’une petite fille très proche de son petit frère et qui malheureusement va voir au quotidien l’emprise de ce père se resserre sur son jeune frère jusqu’à le faire lui-même basculer dans la violence. C’est un roman qui traite d’une famille en apparence banale et bien sous tout rapport dans laquelle pourtant le quotidien se fait souvent dévastateur mais pour contrebalancer ça, l’auteure va aussi parler de cet sorte d’instinct de survie qui peut parfois se réveiller en nous pour sortir de ce type de situation d’emprise et de relation malsaine.

Par contre, je tiens à préciser qu’il est aussi question dans « La vraie vie » de violence, et même de torture envers les animaux (car le père est en plus chasseur) donc si c’est quelque chose qui vous dérange, n’y allez peut-être pas.

7. Les blessures du silence de Natacha Calestrémé

« Les blessures du silence » peut clairement être classé dans la catégorie polars puisqu’on y suit une équipe de flics qui va enquêter sur la disparition d’une femme, mais en réalité, c’est bien plus que ça.

En effet, dès le début, les chapitres d’enquête sont entrecoupés de chapitres dans lesquels on suit le quotidien de cette femme qui a disparu, le quotidien d’une mère de famille sous l’emprise d’un mari pervers narcissique et j’ai adoré ce roman pour cet aspect sociétal et surtout pour la justesse des descriptions de ce quotidien. Natacha Calestrémé présente une réalité brute, sans fard et le parfait reflet de ce qu’est malheureusement le quotidien de beaucoup trop de femmes. « Les blessures du silence » est surtout un roman qui permet de comprendre pourquoi certaines femmes qui se retrouvent ainsi dans des situations d’emprise n’arrivent pas à partir quand vu de l’extérieur, la première réaction serait de dire « Mais puisque tu vis un enfer, barre-toi ! ». Si seulement c’était si simple… Et ce livre apporte des éléments de réponse concrets aux personnes qui ne comprendraient pas comment on peut rester prisonnier ou prisonnière de ce type de relation.

En comprenant mieux les mécanismes de ces situations d’emprise et les comportements de ces personnes toxiques, cela permet également de potentiellement repérer dans l’entourage des détails qui peuvent mettre la puce à l’oreille et permettre peut-être d’ouvrir les yeux sur des cas dans l’entourage, que l’on n’aura pas imaginer et apporter de l’aide.

6. La deuxième femme de Louise Mey

De façon globale, retenez que Louise Mey est une auteure française que je vous recommande chaudement et qui traite très, très régulièrement des violences faites aux femmes que ce soient les violences morales, psychiques ou sexuelles.

J’ai décidé de mettre aujourd’hui en avant « La deuxième femme », car on y retrouve la même base que pour le roman précédemment présenté, c’est-à-dire, la dénonciation du phénomène d’emprise dans un couple et les rouages mis en place par une personne toxique pour garder sa victime sous sa coupe.

En effet, dans « La deuxième femme », on suit Sandrine qui ne s’est jamais aimée et qui un jour rencontre un homme qui a tout du prince charmant. Il présente bien, la traite comme elle en a toujours rêver… Jusqu’au jour où le prince charmant décide que la mascarade à assez duré et où sa véritable personnalité réapparaît : celle d’un prédateur, d’un pervers narcissique qui ne vit que pour se sentir supérieur aux autres et qui manie le chaud et le froid avec maestria pour utiliser Sandrine comme une marionnette, quitte à la détruire. La situation se complexifie lorsque la première femme de ce prédateur, que tout le monde croyait morte, va refaire surface.

Là encore, c’est un titre qui nous plonge totalement dans la tête de Sandrine, de la victime, dans ses ressentis, ses doutes et ses réflexions et donc en ce sens, c’est encore une histoire qui permet de parfaitement comprendre ce qui se joue psychologiquement dans ces relations destructrices. « La deuxième femme » est un roman immersif, introspectif et cathartique qui fera réfléchir plus d’un lecteur, je pense.

5. Fils unique de Jack Ketchum

Je vous propose de laisser un peu de côté les relations d’emprise dans le couple pour revenir malheureusement vers les violences intrafamiliales avec l’un de mes auteurs favoris : Jack Ketchum. Je l’ai personnellement découvert avec le roman « Fils unique » qui, comme pratiquement tous ses romans, est inspiré de faits réels.

« Fils unique », c’est l’histoire d’une femme qui se sépare de son mari et qui un jour va découvrir l’impensable : son ex-mari abuse de leur fils. Elle va alors mener un combat de tous les diables pour protéger son fils unique qui bien sûr est totalement détruit que ce soit physiquement ou psychologiquement par les abus de son père.

C’est un roman oh combien poignant, révoltant, débectant, mais formidablement réussi. Si vous vous sentez avoir le cœur assez accroché, je ne peux que vous le recommander. Je l’ai lu avant d’être moi-même maman et j’avoue que je ne sais pas si je serais capable de le relire aujourd’hui. En tout cas pas dans l’immédiat.

Au-delà de dénoncer les violences intrafamiliales, Jack Ketchum dénonce aussi dans « Fils unique » les limites, les absurdités et les erreurs parfois du système judiciaire américain. Un roman extrêmement poignant et révoltant qui plonge le lecteur dans le pire dont l’humain soit capable.

4. Rosine, une criminelle ordinaire de Sandrine Cohen

Bien que « Rosine, une criminelle ordinaire » soit une fiction, il peut malheureusement être rapproché d’histoires ayant bien eu lieu. En effet, le point de départ de ce roman est un double infanticide.

Un soir en apparence somme tout banal, Rosine, qui donne alors le bain à ses deux petites filles, va les noyer dans la baignoire… Un acte totalement incompréhensible pour tout être humain doté d’un minimum de sentiments et d’empathie. Pourtant, Rosine n’a à première vue rien d’une psychopathe. Et tout le reste du roman va s’appliquer à nous faire vivre non seulement la préparation de son procès, les pensées et réactions de Rosine suite à cet acte abominable, mais entraîne également le lecteur dans le passé et l’enfance de Rosine pour nous permettre de peut-être comprendre comment cette femme lambda a pu un jour basculer dans la peau du bourreau.

Je ne souhaite pas en dire plus sur les raisons de cet acte, car je souhaite que le lecteur découvre au fur et à mesure la vie de Rosine, mais sachez que « Rosine, une criminelle ordinaire » est un roman dans lequel la psychologie est très présente et qui traite parfaitement bien des mémoires familiales et des traumatismes familiaux.

De plus, j’ai vraiment apprécié que l’auteure, bien qu’elle apporte des éléments de réponses, n’a pour autant jamais cherché à « excuser » le geste irréparable de cette mère infanticide. Un équilibre compliqué à trouver, mais auquel elle est très bien parvenue.

3. Ceci n’est pas un fait divers de Philippe Besson

Là encore, c’est le premier roman que je découvrais d’un auteur et cela reste à ce jour celui que je préfère. Ce titre a été un véritable coup de poing et un uppercut émotionnel incroyable.

Dans « Ceci n’est pas un fait divers », Philippe Besson nous fait dès les premières pages, vivre un féminicide comme malheureusement, il y en a quasi quotidiennement en France et ailleurs dans le monde. En effet, une femme va être assassinée dans son petit pavillon de banlieue sous les coups de son mari et sous les yeux de sa petite fille. Une petite fille qui va appeler à l’aide son grand frère, absent de la maison à ce moment-là.

Ce que j’ai aimé dans « Ceci n’est pas un fait divers », c’est qu’on se concentre finalement sur les victimes collatérales et pas la victime directe du crime. Des victimes que l’on oublie et que l’on minimise trop souvent et c’est en cela que je trouve ce titre important. De plus, les deux enfants ne vont pas avoir les mêmes réactions ni les mêmes ressentis face à cette famille qui explose et en cela aussi cette histoire était intéressante, car elle démontre que chaque réaction est légitime et qu’il ne faut pas condamner autrui parce que l’on n’agit pas de la même façon.

2. L’enfant réparé de Grégoire Delacourt

Grégoire Delcourt écrit quasi exclusivement de la fiction (même si elle est régulièrement inspirée d’éléments de sa vie) mais « L’enfant réparé » est pour le coup un titre totalement autobiographique. Dans ce livre, il revient sur l’écriture de certains de ses romans passés qui lui ont permis de faire remonter à la surface de sa mémoire, des souvenirs et surtout des traumatismes de l’enfance qu’il avait profondément enfoui.

Dans « L’enfant réparé », Grégoire Delacourt aborde le sujet des traumatismes de l’enfance et comment ceux-ci marquent pour façonner d’une certaine manière l’adulte qu’il deviendra. L’auteur dévoile essentiellement sa relation plus que difficile avec son père, mais se livre aussi sur sa mère qui n’a eu de cesse de le protéger du mieux qu’elle a pu. « L’enfant réparé » est donc bien un livre sur les violences intrafamiliales, qui met en lumière avant tout les victimes, mais avec une pudeur et une justesse que j’ai trouvé belles et touchantes.

On sent que l’écriture de ce livre fut une certaine forme de thérapie pour l’auteur et je suis persuadée qu’elle peut également adoucir les maux de lecteurs qui auraient malheureusement vécu les mêmes traumatismes et qui se retrouveraient dans ses mots d’écrivain, comme si Grégoire Delacourt leur tendait la main pour leur dire « Vous n’êtes pas seul, on partage ces blessures mais voyez comme il reste malgré tout possible d’avancer ».

Personnellement, j’ai eu un vrai coup de cœur pour « L’enfant réparé » et je ne peux que vous le recommander chaudement.

1. Et j’ai cessé de t’appeler papa de Caroline Darian

Je n’aurais pas pu imaginer clôturer ce top 10 avec un autre livre que « Et j’ai cessé de t’appeler papa » de Caroline Darian. Pourquoi ? Parce que Caroline Darian n’est nulle autre que la fille de Gisèle Pélicot et donc la fille du bureau de cette femme qui a, à juste titre, marqué l’actualité sociale française de 2025.

Si vous ne vivez pas dans une grotte, vous n’êtes pas sans savoir que Gisèle Pélicot fut cette année LE visage de la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes et que son courage lors du procès de son ex-mari (procès Mazan), mais également de tous les autres accusés de l’affaire fut remarquable.

J’ai personnellement découvert le livre autobiographique « Et j’ai cessé de t’appeler papa » de Caroline Darian totalement par hasard, alors que l’affaire Mazan n’était pas encore jugée et que l’on en avait encore très peu parlé dans les médias et pour autant, j’ai été totalement retournée par ce court texte. En effet, avec ce récit, Caroline Darian nous fait vivre la découverte de l’horreur familiale de l’intérieur, le séisme qui s’en est suivi pour tous les mêmes de la famille et la prise de conscience progressive de toutes les horreurs fomentées par le père de famille.

À la lecture de« Et j’ai cessé de t’appeler papa », on peine parfois à croire qu’il ne s’agisse pas d’une fiction et en ce sens, c’est un texte qui se présente comme un véritable avertissement public, car il démontre malheureusement que la monstruosité et l’impensable peuvent tout à fait prendre place chez n’importe qui, sans distinction d’origine, d’appartenance religieuse ou encore de classe sociale. Personne n’est à l’abri et Caroline Darian rappelle qu’il ne faut jamais se fier aux apparences. En racontant cette histoire, elle alerte aussi sur le sujet de la soumission chimique, sujet que je n’imaginais d’ailleurs pas vraiment avant ma lecture et en ce sens, elle a probablement permis de mettre la puce à l’oreille à des victimes qui n’auraient peut-être même pas conscience de l’être.

Et puis cerise sur le gâteau, j’ai trouvé que Caroline Darian avait écrit ce texte avec énormément de justesse, de pudeur et de respect tout en accouchant d’un livre particulièrement impactant alors qu’elle n’est pas auteure de métier. L’équilibre entre le fond et le ton est incroyable et je ne peux que recommander « Et j’ai cessé de t’appeler papa » si vous souhaitez être plus alerté sur les questions de la soumission chimique et des violences sexuelles conjugales et intrafamiliales.

Sans surprise, ce Top 10 manquait, à raison, de légèreté, mais j’avais vraiment à cœur de le faire et j’espère qu’il vous aura donné envie de découvrir certains de ces livres malgré leurs thématiques oh combien difficiles et parfois pesantes. Non pas parce que j’ai envie de vous miner le moral, mais parce que je reste persuadée que ces titres peuvent aider certaines victimes et peuvent également aider l’entourage à potentiellement identifier en amont des comportements et détails qui pourraient empêcher certaines situations de basculer.

J’ai parfaitement conscience que malheureusement, la littérature ne suffira pas à éradiquer ces violences encore bien trop nombreuses en France et dans le monde, mais je me dis que si elle peut ne cesserais-ce qu’aider une poignée de victimes à s’en sortir, alors ce sera déjà une très belle récompense et une raison de continuer d’écrire et d’alerter sur tous ces cas de figure et ces comportements problématiques qui doivent cesser.

Bien sûr, ce Top est non exhaustif et ressort de mes lectures personnelles alors si vous avez lu de votre côté de très bons titres traitant de ce sujet, n’hésitez surtout pas à me les communiquer en commentaire de cet article.

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